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1er Anniversaire de l'Association Pierre Chaussin

JEROME ENRICO

Synopsis :


Sami et Anna vivent ensemble depuis dix ans, ils ont deux enfants. Sami est flic, un flic brillant qui a  vite gravi les échelons sous l’aile protectrice de son beau frère Richard. Tout commence par le cadavre d’un garagiste au fond d’une piscine…Peu à peu le fil de l’enquête emmène Sami sur les traces de son propre passé… Dix ans plus tôt quatre types mystérieux sur un parking… un revolver… la trouille… des coups de feu… du sang… des images dont Sami avait perdu jusqu’à la mémoire…

  

Fils de Robert Enrico, réalisateur des Grandes gueules (1965) et du Vieux fusil (1975), Jérôme Enrico débute au cinéma en tant qu'acteur, avec un petit rôle dans Un peu, beaucoup, passionnément... que son père met en scène en 1971.
C'est cependant au début de la décennie suivante qu'il entame véritablement une double carrière, à la fois d'assistant-réalisateur - Clara et les chics types (1980 ; Jacques Monnet) – et de metteur en scène, puisqu'il signe deux courts métrages, Le rat noir d'Amérique (1981) et La dernière image (1983), qui sont, l'un et l'autre, couronnés dans différents festivals. En tant qu'assistant, il travaille notamment avec Gérard Oury et, surtout, Robert Enrico, sur Au nom de tous les miens (1983), Zone rouge (1985) et Vent d'est (1991) - où il est, pour la première fois, premier assistant-réalisateur. Il le restera pour Prêt-à-porter (1994 ; Robert Altman) et La reine Margot (1993 ; Patrice Chereau), film sur lequel il assure également la direction de la seconde équipe.
En 2000, Jérôme Enrico réalise son premier long métrage, L'origine du monde.

«Plus qu'un simple film policier, L'origine du monde constitue également une formidable tragédie grecque. Une tragédie modernisée, adaptée et transposée dans l'univers du Marseille contemporain mais pour le reste, tout y est, des personnages à l'intrigue en passant par les évènements…. Intelligemment amené dans un final aussi glaçant qu'implacable, le dénouement (tragique comme il se doit) s'avère confondant et on réalise alors que Jérôme Enrico nous a amené exactement là où il le souhaitait.»

Guillaume Branquard   lequotidienducinema.com


«Quelques excès et un peu de confusion, comme il sied à un premier film, mais une interprétation superbe et un sens de l'image qui recrée un Marseille au moins aussi beau que San Francisco.» Alain Riou Le Nouvel Observateur

«long métrage cinéma et coup de maître mémorable, le polar apparaît sous une nouvelle forme… Troublant et envoûtant, tels sont les derniers mots qu’il faudrait employer pour qualifier ce polar qui finit par se transformer dans les dernières images du film, par une leçon de poésie cinématographique.» Nathalie Lanier  Mrcinema.com