93, La belle rebelle_Extraits Critiques
93, La belle rebelle_Extraits Critiques


SYNOPSIS


Une épopée - du rock au slam en passant par le punk et le hip hop - incarnant un demi-siècle de résistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d'une jeunesse et de territoires en perte d'identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l'agression constante des pouvoirs successifs les stigmatisant comme «voyous», «sauvageons» ou «racailles».

Ou comment, par strates successives, s'est fabriquée une contre-culture «underground» réinventant - par-delà le délitement des valeurs traditionnelles de la «banlieue rouge» - d'autres codes, d'autres mots, d'autres sons, d'autres façon de bouger, de colorer les espaces, d'écrire et de penser le monde… qui permettent à toute une jeunesse, se vivant comme exclue, de trouver ses repères et sa place dans la cité. La banlieue - a contrario des clichés - se révèle un espace incroyablement riche de métissages engendrant une créativité époustouflante.

  

 En 1ère partie : spectacle musical

Séance de  14 h30

LA BARONNE

ET SES HOMMES


La Baronne et ses hommes est un groupe de reprises de chansons françaises : Trenet, Barbara, Brassens, Vian , Gainsbourg, Bashung, Lapointe… Ces reprises connues par un large public sont complètement revisitées par le groupe avec de nouveaux arrangements vocaux et des instruments acoustiques habituels ou inhabituels, instruments du monde ou encore instruments détournés complètement saugrenus! Elles gagnent alors une nouvelle vie et séduisent aussi de nouvelles générations ! Les jeunes peuvent emmener leurs grands-parents et inversement !

Séance de 20 h

BALANSOL


Née en novembre 2009, Balansol est une petite formation de musiciens qui pratiquent divers instruments comme l’accordéon diatonique, la flûte, la clarinette, le violoncelle, la guitare ou la vielle à roue.

Le groupe Balansol  fait danser les danseurs de l’ association (Folkafon musique et danse Trad' actuelle) ainsi que les «folkeux» des environs. Il anime des bals d'initiation aux danses traditionnelles (bourrée, scottish, valse, branle, cercle...) et des minibals , rendez-vous musicaux organisés par Folkafon. Il rendra hommage entre autres  au compositeur Marc Perrone.

Né à Paris le 24 Janvier 1947, il débute en 1965/66 à Aix en Provence par des mises en scène théâtrales ("Les fusils de la mère Carrar" et "Ste Jeanne des abattoirs" de Bertold Brecht). Il tourne son premier court-métrage en 1965 et son premier long-métrage en 1968, Oser lutter, oser vaincre, au cœur de l'usine occupée de Renault-Flins dans le cadre des productions des Etats Généraux du Cinéma français.

En 1969, il abandonne le cinéma pour s’embaucher comme ouvrier O.S. à l’usine métallurgique Alsthom de St-Ouen. En 1978 retour au cinéma. Il est co-animateur de la distribution du programme de 10 films, intitulé Mai 68 par lui-même. En 1980, il réalise son second long-métrage Le dos au mur, témoignage de l’intérieur sur son expérience ouvrière, sur la grève à l'usine Alsthom de Saint-Ouen, en octobre et novembre 1979. Suivent de nombreux films d'entreprises et émissions syndicales, dont le premier magazine T.V. inter comités d'entreprise "Canal C.E."

 En 1989, sa première fiction Je t’ai dans la peau est inspiré d’un personnage réel et retrace la vie de Jeanne, religieuse, maîtresse d’un prêtre-ouvrier, dirigeante syndicale et féministe qui se suicidera au lendemain de la victoire de la gauche de 1981. Depuis 1995, il collabore avec le mouvement hip-hop et réalise 3 films, devenus emblématiques de cette culture : Génération Hip Hop, Faire kifer les anges et On n’est pas des marques de vélo. Dans ce documentaire, le réalisateur dresse un portrait de Bouda, jeune danseur de hip hop de trente ans, entré en France à l'âge de trois mois avec sa famille et aujourd'hui clandestin à vie, victime de la loi dite de "double peine". Au sortir d'une peine de prison, celle-ci expulse les enfants de l'immigration. Réalisé en 2006, Allez Yallah ! Est un  poème épique à la gloire d'une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la Méditerranée, pour combattre ce fléau de l'intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l'égalité.

Jean Pierre THORN


«Pour liquider un peuple, on commence par lui ôter sa mémoire.»