Ce qu’il a dit :
’’La pensée m’est venue que j’étais une marchandise avariée pour les producteurs, que ma carrière était derrière moi. Tout cela convergeait vers le mot ‘’stop’’. Alors,oui, vraiment,
 ‘’A vot’bon coeur’’ a été une renaissance’’.
 "Godard a été sensible à mon film A vot’ bon coeur. Pour la première fois, j’ai été un peu paumé en voyant le film terminé, je lui ai envoyé un brouillon, pour avoir un retour.C’est difficile de diriger et jouer en même temps. Et il a eu la gentillesse de me dire : " ne touchez à rien, ce film est un miracle. C’est Minneli plus le Front popu".
Libération 12 septembre 2005
 
"Pour moi, dans la littérature comme en cinéma, j’ai envie que les gens fassent leur marché, qu’ils choisissent ce chapitre là, cette séquence là, qu’ils prennent ce qui leur convient".
"On nous balance tout le temps à la gueule, à nous les auteurs, que le cinéma c’est aussi un commerce, une industrie. Très bien. Mais qu’est ce qui fait avancer l’industrie ? C’est la recherche !Et les chercheurs c’est souvent l’industrie qui les encourage. Alors, pourquoi en va t-il autrement dans le cinéma" ?
L’humanité  - juin 2005

Mardi 26 septembre 2006

L’association Pierre Chaussin
présente

"A vot’bon coeur"

un film de Paul Vecchiali
(en présence du réalisateur)

     Né à Ajaccio en 1930, Paul Veccchiali aborde la réalisation en 1961 avec ‘’Les petits drames’’. Il devient critique aux Cahiers du Cinéma puis à la Revue du Cinéma. En 1965, il tourne ‘’Les ruses du diable’’ qui sort en salle. Tout à la fois réalisateur, scénariste, acteur, monteur, producteur et écrivain, Paul Vecchiali a réalisé une vingtaine de longs métrages, de téléfilms et de documentaires qui révèle un cinéaste nostalgique du cinéma populaire des années trente. Sur le plan cinématographique, son indépendance, son exigence et son originalité déroutent parfois le grand public et surtout les producteurs. Refusant toute compriommission, il bâtit une oeuvre profondément cohérente en abordant des thèmes politiques et sociaux trop souvent négligés par le cinéma français : parmi ses films, citons notemment ‘’L’étrangleur’’(1970), ‘’Femmes femmes’’(1974) ‘’ Change pas de main’’(1975), ‘’La machine’’(1977), (1988), ‘’Corps à coeur’’(1978), ‘’En haut des marches’’(1983) ‘’Rosa la rose fille publique’’ (1985) ‘’Encore/ Once more’’ (1987), ‘’Le café de Jules’’(1988) ‘’Wonderboy/ De sueur et de sang (1993)..
     Il fonde sa propre maison de production, Diagonale qui lui permet de produire,de distribuer et de faire connaitre de jeunes réalisateurs talentueux comme Jaques Davila, Jean –Claude Giguet, Gérard Frot-Coutaz, Marie-Claude Treilhou, Jean Claude Biette.
     Après ‘’Zone franche’’ sorti en 1996, Vecchiali reste  8 ans sans tourner, faute d’argent. L’avance su recettes lui fut refusé 22 fois consécutives, ce qu’il considère plus comme une ‘’incongruité qu’une injustice’’: le jury ‘’voulait bien l’aider mais pas sur ce scénario ou cet angle là’’, En 2004, grâce au soutien et à l’amitié de son équipe, il réussit à tourner et à sortir son film ‘’A vot bon coeur’’.

En 2002, La Cinémathèque française a organisé une rétrospective de ses films.
 

Filmographie complète sur le site de la BIFI :
http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=14236
 
Films de Paul Vecchiali disponibles en DVD coffret de 3 DVD : "Corps à cœur", "En haut des marches" et "Rosa la rose, fille publique".(Editions Antiprod)

Le 1e tome de sa saga ‘’MON ROMAN DU CINEMA FRANCAIS’’ intitulé ‘’LES FRONTIERES DE L’AUBE’’ vient de paraître.