Moro no Brasil_Extraits critiques

MIKA KAURISMÄKI

« Je voulais me concentrer sur les racines, sur les musiques de rue. Il n’y a pas de « stars ». Les vedettes se sont les gens de tous les jours. »

Mika Kaurismäki est né en 1955 à Orimattila en Finlande. Après avoir passé son enfance et son adolescence en Finlande, il part étudier le cinéma à Munich puis réalise quelques courts métrages avant de se lancer dans un premier long : The Saimaa Gesture, un documentaire sur le rock finlandais réalisé avec son frère en 1981.

 Dès ses premiers films Mika Kaurismäki se lance dans la production avec sa société Marianna Films, finançant quelques uns des films de son frère Aki (Shadows in Paradise, 1986) et les siens. Toujours avec son frère, il fonde en Finlande la maison de production Villa Alpha, la société de distribution Senso et crée le Festival du Film du Soleil de Minuit qui a lieu chaque année en Laponie.


C'est en Allemagne que Mika Kaurismäki se fait remarquer comme réalisateur au milieu des années 80 grâce à des films de gangsters parodiques comme Rosso (1985) ou encore Helsinki Napoli All Night Long (1987). Puis il dirige dans les années 90 des productions d'envergure internationale telles que Condition Red (1995) et I Love L. A. (1998).


 Fasciné par le Brésil, il s'installe à Rio de Janeiro dans les années 1990 et se lance dans les co-productions internationales. Sa passion pour la musique brésilienne le pousse à réaliser deux documentaires : Moro No Brasil (Je vis au Brésil) en 2002 et Brasileirinho en 2005, où il s'intéresse plus particulièrement au Choro.

 

Un Conte finlandais tourné en 2008 est très inspiré des films de John Cassavetes (Husbands) et marque une rupture au sein de sa filmographie.


En 2011, il a réalisé Mama Africa,  un documentaire sur Miriam Makeba, la célèbre chanteuse sud-africaine et militante anti-apartheid.


Mika est le frère ainé de Aki Kaurismaki réalisateur prestigieux de Au loin s’en vont les nuages et de L’Homme sans passé (Grand Prix du Jury et Prix d'Interprétation Féminine pour Kati Outinen son actrice fétiche, à Cannes en 2002.)

Bien qu’ayant déjà réalisé plus d’une vingtaine de fictions et documentaires, son œuvre reste pourtant peu connue en France

Heitor de Pedra Azul


Pedra azul est le nom d’une ville du Minas Gerais, située dans le Sertao au Brésil. C’est d’ici qu’est originaire Heitor, auteur-compositeur-interprète, passionné de musiques brésiliennes  Arrivé en France en 2000, il s’installe dans notre région, aux Riceys, et propose aussitôt  un spectacle musical intitulé «Sertao et Mer» comprenant une vingtaine de chansons tirées de sa propre histoire.


En 2001, accompagné soit des Troyens, Damien Hennicker (saxo), Alain Vuillot (piano),  soit des percussionnistes Thiecko, Paulinho Rio et Chrisitan Paoli, il organise chaque année une cinquantaine de concerts dans la région, mais aussi en Savoie, Alsace, Normandie, Paris, dans la Côte d’or et dans l’Yonne.  Ce qui ne l’empêche pas de retourner une fois par an au «» pour des tournées musicales.


En 2007, il fonde  l’Association Brasil Sertao et Mer afin de développer les échanges culturels entre la France et le Brésil.


A partir de 2009, il met en place «Temporada Brasil et Mer» qui propose annuellement des rencontres autour de la musique brésilienne, mais aussi de la peinture, avec des expositions d’œuvres d’artistes brésiliens. C’est à son initiative et dans le cadre de la 6ème Temporada que s’inscrit ce Ciné-rencontres consacré au cinéma brésilien.


En 1ère partie de la projection de Moro no Brasil, il interprétera, accompagné au piano par Alain  Vuillot, quelques unes des plus belles chansons de son répertoire.

SYNOPSIS


Plus qu'un simple documentaire, Moro no Brasil est un road movie groovy dont le coeur bat au rythme cadencé des musiques brésiliennes. Ce voyage musical couvre

4 000 kilomètres avec des arrêts à Pernambuco, Bahia et Rio de Janeiro, trois Etats du Brésil symbolisant la diversité de styles tels que le Frevo, le Maracatu, le Coco, l'Embolada, le Forro et la Samba.

Moro no Brasil est la déclaration d'amour de Mika Kaurismäki à ce pays, devenu sa patrie d'adoption depuis plus de dix ans. Pour ce film personnel, il a réuni des musiciens issus principalement de la rue.

Moro No Brasil est la déclaration d'amour de Mika Kaurismäki à ce pays, devenu sa patrie d'adoption depuis plus de dix ans. Pour ce film personnel, il a réuni des musiciens issus principalement de la rue.
La musique brésilienne est aussi multiculturelle que les influences qui ont façonné ce pays depuis sa "découverte" voilà plus de 500 ans. Les origines indigènes ainsi que les traditions des immigrants africains et européens sont reflétées dans la diversité des instruments, des rythmes et des styles de musiques que l'on peut trouver dans ce pays gigantesque peuplé de 170 millions d'âmes.

 Moro No Brasil est un voyage initiatique dans lequel Kaurismäki part à la rencontre des hommes, femmes, enfants, chanteurs et danseurs. Documentaire émotionnel et multicolore, Moro No Brasil a été filmé au cœur de l'été torride. Les paysages extra-terrestres aux couleurs chatoyantes qui ont inspiré les poètes et les acteurs du Brésil donnent au film une magie particulière.(Note de production)