Bravo virtuose
Programmation 2018

11 janvier

08 février

22 mars

Synopsis


Arménie. Alik, 25 ans, musicien d’exception, membre d’un orchestre de musique classique prépare un grand concert. Tout bascule quand le mécène de l’orchestre est assassiné. Par un concours de circonstances, Alik se retrouve en possession du téléphone d’un tueur à gage nommé “Virtuose”. Il saisit cette opportunité, endosse l’identité du tueur, le temps de sauver l’orchestre de la faillite et protéger celle qu’il aime.


Pour son premier film, Lévon Minasian fait le pari d’un récit qui, tout en croisant les genres (policier, comédie, histoire d’amour), évoque avec passion et lucidité la culture et le quotidien de l’Arménie. Diversité des registres, plaisir de filmer beau, fantaisie et critique sociale, tout est réuni pour la réussite d’un film de genre qui est d’abord un film totalement personnel. Avec en plus la musique de Tigran Hamasyan.

Élise Padovani, Zibeline


Bien qu’un peu instable et truffé de fautes de goût un peu voyantes, ce film ambitieux et pluriel trouve toujours le moyen de surprendre son audience par une audace qu’on ne lui soupçonnait pas et par un désir constant de penser en cinéma.

Clément Deleschaud, Les Fiches du Cinéma


Syndrome classique pour une première œuvre, son créateur résiste rarement à l’envie de « tout y mettre ». Bravo Virtuose allie avec enthousiasme bien des ingrédients narratifs et cinématographiques, au risque, parfois, de la saturation. Burlesques ou inquiétantes, les scènes se succèdent à un rythme endiablé : grâce aux images léchées, aux couleurs et lumières sophistiquées, à la confrontation entre la musique « noble », portée par le grand-père d’Alik, et la sous-culture commerciale, le cinéaste invente un monde paradoxal, déstabilisant, où le spectateur perd pied en toute sympathie avec le personnage principal.

Emmanuelle Giuliani, La Croix


Bravo Virtuose a les apparences d'un thriller un tantinet loufoque, pas crédible un seul instant, mais on n’en a cure. Superbement photographié et réalisé, le film laisse une large place à la musique, somptueuse, et se déroule sans chute de rythme, alternant les tonalités, y compris dans un registre féérique et romantique avec son héros déphasé mais courageux et une femme fatale sublimée.

6nezfil, Sens critique


Bravo virtuose est un film au charme certain. Une très bonne surprise, une agréable découverte, un véritable moment de cinéma… Un long métrage à ne pas rater. Amusant et surprenant, touchant et inventif, ce virtuose mérite vraiment nos bravos. Étonnant et différent.

Isabelle Arnaud, Unification

VENDREDI 11 janvier (14 h 30 & 20 h)


BRAVO VIRTUOSE


drame de Lévon MINASIAN

arménien, français, belge

Comédie. Policier. Action

2018    1h 30    V.O.S.T.  inédit à Troyes

PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ET DE L'ACTEUR PRINCIPAL Samuel TADVOSIAN

Lévon Minasian dédicacera son premier roman

Le fil des anges (publié le 8 novembre 2018 aux Éditions Vents d’Ailleurs)

participation de l'association franco-arménienne de l’Aube

Synopsis


Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces : il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu’Anders imaginait. Pour s’intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.


Sans affabulation, ce film a la vitalité d'une fable. La réalité engendre la poésie ; les mythes se concrétisent. Entre documentaire et fiction, l'équilibre des genres est atteint. Une année polaire exprime un amour survolant l'étendue sauvage ; mélancolique et blanche.

Eithne O'Neill, Positif


Samuel Collardey avait fait sensation dès son premier long métrage, L’Apprenti (prix Louis-Delluc du premier film 2008), tourné dans une ferme de Franche-Comté. Une année polaire confirme son attirance pour les communautés isolées, au contact de la nature. Et pour le mélange fécond entre documentaire et fiction. Anders est interprété (plutôt bien) par le vrai « instit » de « Tinit », qui revit, devant la caméra, son installation mouvementée et sa première année scolaire au bord de la banquise. Ses élèves et les autres villageois, eux aussi dans leur propre rôle, lui donnent la réplique avec un naturel étonnant… Belle idée de scénario, l’apprentissage de l’instituteur se double d’un autre récit initiatique. On suit le quotidien d’Asser, adorable gamin qui fait l’école buissonnière pour apprendre à pêcher le saumon ou à chasser le phoque avec son grand-père. Le réalisateur filme cette transmission d’une culture traditionnelle menacée par la modernité avec beaucoup de tendresse et de complicité.

Samuel Douhaire, Télérama


De cette aventure en territoire inexploré, il reste un voyage lumineux qui en dit plus long qu’il n’y paraît sur la manière dont notre héritage culturel et familial façonne notre rapport aux autres.

Claudine Levanneur, aVoir-aLire.com


Une chronique pleine de chaleur humaine dans l’immensité blanche et polaire, mettant en scène le choc de deux cultures qui tentent d’entrer en contact et de se comprendre, loin des clichés.

Barbara Théate, Le Journal du Dimanche


Samuel Collardey opte pour une fable par trop idyllique, où la solitude et l’adversité se muent en adoubement quand le héros consent à se fondre dans cette société, à l’accepter telle qu’elle est. Cette Année polaire ressemble à un joli conte initiatique de Noël, enluminé de belles images.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

VENDREDI 08 FEVRIER (14 h 30  & 20 h)


UNE ANNEE POLAIRE


de Samuel COLLARDEY

français

Comédie dramatique, aventure.

30 mai 2018    1h 34    inédit à Troyes

VENDREDI  22 MARS (14 h 30  & 20 h)


WOMAN AT WAR


de Benedickt ERLINGSSON


Thriller islandais, français, ukrainien


2018    1h 41    inédit à Troyes


V.O.S.T.

Synopsis : Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…


Merveilleux conteur, Benedikt Erlingsson met en scène une saga foisonnante dans les Hautes Terres d’Islande.

Le Monde, Véronique Cauhapé


Une croisade pleine d’humour contre ceux qui s’évertuent à détruire la planète.

L'Humanité, Dominique Widemann


À la manière des contes islandais traditionnels, Woman at War est une fable écologiste mettant en scène une super-héroïne aux prises avec les lignes à haute tension, qui défigurent son île.

La Croix, la Rédaction


Le ton de ce long-métrage détonne et épate, où l'humour à froid côtoie le suspense, tandis qu'un trio de musiciens free-jazz se fond dans tous les décors.

L’Express, Christophe Carrière


Le réalisateur islandais Benedikt Erlingsson confirme ici un sens aigu de l’humour et un amour inconditionnel des étendues sauvages déjà remarqués dans son premier long-métrage réalisé en 2013.

aVoir-aLire.com, Claudine Levanneur


Sous ses airs de film apte à faire le consensus tant public que critique – en témoigne le petit buzz dont il a bénéficié à Cannes –, Woman at War est plus en colère qu’il n’y paraît.

Les Inrockuptibles, Bruno Deruisseau


L’Ukraine joue une part importante dans l’histoire de Woman at War, et pas seulement parce que le film est une coproduction ukrainienne. Pour Benedikt Erlingsson, « cette nation au cœur de l’Europe n’a pas vraiment changé, elle est en guerre et a laissé de nombreux orphelins ». Et il s’avère justement que l’autre mission de Halla, c’est de sauver une petite orpheline ukrainienne en l’adoptant. (…)

Oscillant habilement entre film politique, film féministe et fable rassérénante, Woman at War encourage sans prosélytisme les spectateurs à interroger leur conscience, voire à se mobiliser sur ces questions environnementales, préoccupantes pour l’avenir.

Le blog du cinéma, Sylvie-Noëlle

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