Une année polaire_ synopsis
Une année polaire_Propos du réalisateur

Entre documentaire et fiction, le long-métrage de Samuel Collardey allie merveilleusement le sens de la pédagogie et celui de l’aventure. Dépaysement garanti, dès l’arrivée dans une baie où les maisons colorées posées çà et là sur la neige ont l’air d’un dessin d’enfant. La première classe chez les Inuits est assez exotique. Les enfants sont charmants et d’une insolence déconcertante… se désintéressent très naturellement du cours mais s’intéressent beaucoup à leur nouvel instituteur, comme à un animal bizarre qu’ils chahutent le soir en faisant des grimaces à sa fenêtre. Anders répond avec bonne humeur - du moins au début… Mais bientôt il doit se reconnaître perdu face à la désinvolture de ses élèves et de leurs familles… Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro

L’apprentissage de l’instituteur se double d’un autre récit initiatique. On suit le quotidien d’Asser, adorable gamin qui fait l’école buissonnière pour apprendre à pêcher le saumon ou à chasser le phoque avec son grand-père. Le réalisateur filme cette transmission d’une culture traditionnelle menacée par la modernité avec beaucoup de tendresse et de complicité. Avec émotion aussi, quand la fiction pure prend le pas sur la réalité.

Samuel Douhaire,Télérama

EXTRAITS CRITIQUES


Un jeune enseignant part à Tiniteqilaaq, un village groenlandais de 80 habitants, et s’acclimate difficilement à ses us et coutumes. Cette chronique naturaliste et modeste nous immerge dans une culture dont il faut garder précieusement les traces.

Valentine Verhague, Les Fiches du Cinéma

Venu du documentaire, Samuel Collardey en a conservé le regard et la méthode. La longue observation, l’imprégnation et le tempo lent du temps qui s’accorde aux nuances des saisons. Son héros, Anders, joue son propre rôle, ainsi que les enfants et les habitants qui l’entourent. Mais autant le réalisateur filme la magnificence du paysage immaculé, la nature hostile et souveraine, autant il élude la réalité du Groenland. Les maux terribles qui ravagent cette société (chômage, alcoolisme, violences familiales, inceste, taux de suicide élevé) sont réduits à quelques répliques, trop vite expédiées… Samuel Collardey opte pour une fable par trop idyllique, où la solitude et l’adversité se muent en adoubement quand le héros consent à se fondre dans cette société, à l’accepter telle qu’elle est. Cette Année polaire ressemble à un joli conte initiatique de Noël, enluminé de belles images.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix 

Si scénaristiquement c’est élémentaire, sur le plan documentaire c’est superbe, tant pour les lieux filmés, majestueux, que pour les situations authentiques – en particulier une épique chasse au phoque. Pas un grand film, mais un film vrai. C’est déjà beaucoup.

Vincent Ostria, L’Humanité

 

Une chronique pleine de chaleur humaine dans l’immensité blanche et polaire, mettant en scène le choc de deux cultures qui tentent d’entrer en contact et de se comprendre, loin des clichés.

Barbara Théate, Le Journal du Dimanche

De cette aventure en territoire inexploré, il reste un voyage lumineux qui, en dit plus long qu’il n’y paraît sur la manière dont notre héritage culturel et familial façonne notre rapport aux autres.

Claudine Levanneur, aVoir-aLire.com

SYNOPSIS

PROPOS DU REALISATEUR