07-03-Denières nouvelles du cosmos_Extraits critiques
07-01-07-01-Denières nouvelles du cosmos

JULIE BERTUCCELLI

Née en 1968, Julie Bertuccelli travaille d’abord comme assistante à la réalisation auprès de cinéastes de renom tels qu’Otar Iosseliani, Rithy Panh, Krzysztof Kieslowski, Emmanuel Finkiel, Pierre Etaix… À la suite d’une initiation à la réalisation documentaire en 1993 aux Ateliers Varan, elle réalise une dizaine de documentaires pour Arte, France 3 et France 5. Son premier long métrage de fiction, Depuis qu’Otar est parti…, a été couronné par une vingtaine de prix en France et à l'étranger dont le Grand Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2003 et le César de la meilleure première œuvre 2004. L’Arbre, son deuxième long métrage de fiction, tourné en Australie, est présenté en sélection officielle au festival de Cannes en 2010. Son documentaire La Cour de Babel, sorti en salles en 2014, est nommé au César 2015 et sacré Meilleur documentaire des Trophées francophones du cinéma. Son dernier long-métrage de fiction, La Dernière folie de Claire Darling, avec Catherine Deneuve et Chiara Mastroianni, est sorti en salles en février 2019. Elle a été présidente de la SCAM, Société civile des auteurs multimédia, de 2013 à 2015 et de 2017 à 2019, première femme à y occuper cette fonction. Elle a également été co-présidente de l'ARP, Société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs du cinéma en 2016. Elle est aujourd'hui présidente de la Cinémathèque du documentaire


Dossier de presse


Le témoignage de la mère sur l’autisme est passionnant, nous expliquant comment il a fallu découvrir un rapport au corps, au sens, aux relations sociales qui n’a rien à voir avec le développement des autres enfants. Et le grand écart qu’il a fallu combler, dans un processus de longue haleine, pour retisser un fil entre deux univers qui possèdent leurs propres clefs d’entrée.


Toutelaculture.com, Gilles Hérail

  

Dans le premier plan de Dernières nouvelles du cosmos, une jeune femme, bouée en forme de pneu autour de la taille, trébuche sur un chemin de campagne; à la fin, elle s'éloigne avec beaucoup plus d'assurance dans une galerie de la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Hélène Nicolas alias «», qui a 30, est autiste mais aussi artiste. Ce sont d'abord ses textes qui ont stupéfié la cinéaste, spectatrice d'une mise en scène de ses écrits. Aussi, quand elle décide de la filmer, deux ans durant, elle nous immerge d'emblée dans son processus de création, et ne la présente pas comme un «» clinique. Cet entrelacs entre particularités neurologiques et création est un point de vue fort du film, entièrement articulé autour d'une consécration (l'invitation par le festival d'Avignon d'une pièce inspirée d'autres textes d'Hélène).

Revue-etudes.com, Charlotte Garson


Dernières nouvelles du cosmos nous montre d’abord une relation mère-fille pas comme les autres, alors que la jeune Hélène a mis du temps avant de s’ouvrir, de s’exposer, de créer du lien physique et émotionnel avec son entourage. Le documentaire explique comment mère et fille ont dû chercher un terrain de communication commun, en tâtonnant, en trouvant des terrains d’entente, des codes et des outils qui permettent d’établir un espace de dialogue.

  

SYNOPSIS

à bientôt 30 ans, Hélène a toujours l'air d'une adolescente. Elle est l'auteure de textes puissants à l'humour corrosif. Elle fait partie, comme elle le dit elle-même, d'un «mal calibré, ne rentrant nulle part». Visionnaire, sa poésie télépathe nous parle de son monde et du nôtre. Elle accompagne un metteur en scène qui adapte son œuvre au théâtre, elle dialogue avec un mathématicien... Pourtant Hélène ne peut pas parler ni tenir un stylo, elle n'a jamais appris à lire ni à écrire. C'est à ses 20 ans que sa mère découvre qu'elle peut communiquer en agençant des lettres plastifiées sur une feuille de papier. Un des nombreux mystères de celle qui se surnomme Babouillec.

Extraits critiques

Dernières nouvelles du cosmos