Extraits critiques

Frédéric Castaignède a réalisé de nombreux documentaires dans le monde entier, qui traitent essentiellement de sujets politiques et de société.

Contre toute impunité : 54 mn. 2006

Histoire de la naissance du court pénal international

FIGRA, Prix de la meilleure image, Festival international du film sur les droits humains (Genève), Forum social mondial 2007 (Nairobi)

Le profit ou la vie : 52 mn. 2003

Le combat du Dr. Germán Velásquez, de l’OMS contre les géants de l’industrie pharmaceutique.

Festival international du scoop d’Angers, Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société (FIGRA),

Festival international du film d’Amiens

L’Autre mondialisation : 61 mn : 2000

Festival international de films Résistances, Les Lauriers de la radio et de la télévision, Festival de cinéma d’Attac, Festival de Radio France et Montpellier, Festival de cinéma de Douarnenez, Festival internazionale di Filmmaker (Milan), Belgesel Film Festivali (Istanbul)

Greffe de vie 52 mn. The Banff World Television Festival (Canada)

Et aussi : Journal d’un Président (56 mn. AMIP, Histoire, INA, 2002) E- santé, les liaisons dangereuse s (52 mn. CAPA,

France 5, 2001) Les derniers jours de Tuvalu (43 & 52 mn. Auteurs Associés, ARTE France, RTBF, TV Ontario 2006)

 

 « Comment ne pas penser qu’un désir tout à fait sournois - et pour tout dire vichyssois - hante la société française ?


QUELQUE CHOSE DE BIEN VEULE VEUT REVENIR EN FRANCE. »

 

Serge DANEY : Trafic N° 1 (Hiver 1991)

FREDERIC

CASTAIGNEDE

 

« L’enjeu de ce film, c’est de construire une sorte de métaphore de ce qui se passe dans tous les pays européens. »

EXTRAITS CRITIQUES

Synopsis

Dans le ghetto de Nadejda, au cœur de la Bulgarie, où quelque vingt mille Roms vivent confinés derrière un mur en béton, Angel Tichaliev et les autres militants de l’Organisation de la jeunesse rom, une ONG locale, mènent un programme de déségrégation scolaire pour lutter contre les discriminations scandaleuses dont sont aujourd’hui encore victimes les Roms. Pendant ce temps, dans le bar à soupe que tient Stefka Nikolova, véritable place publique du ghetto, la campagne pour les élections municipales est au centre de toutes les passions. Dans cette démocratie balbutiante, les Roms ont le droit de voter, mais tous les candidats cherchent à acheter leurs voix…


 « Le film se concentre sur la question de l’école parce qu’elle renvoie directement au débat fondamental et récurrent qui traverse la question rom, sur l’origine sociale ou ethnique de l’exclusion des Roms : qu’est-ce qui relève de leur culture, de leurs traditions et qu’est-ce qui est lié à la société ? Le très faible niveau d’éducation des Roms de Nadejda est-il lié au fait qu’ils ont été scolarisés dans des écoles ségréguées, ou au fait que certains parents refusent d’envoyer leurs enfants à l’école par crainte d’une assimilation, d’un reniement à leur culture ?

Pour éclairer ce débat, le film suit au plus près le travail des militants de l’Organisation de la jeunesse rom : une ONG très active qui a mis en place à Sliven un programme de  « déségrégation » scolaire, afin de permettre à quatre cents enfants de Nadejda d’être scolarisés non plus à l’école du ghetto mais dans des écoles de la ville,  «  bulgares », où le niveau est bien meilleur et où ils sont mélangés aux autres enfants, non Roms.

F. Castaignède (dossier de presse)


La ville de Sliven, 100 000 habitants, où se trouve le ghetto de Nadedja (Espoir, en bulgare), est l’une des grandes villes bulgares. Elle se situe en Bulgarie du Sud -Est, au Sud du Balkan, à 280 km à l’Est de Sofia.

Selon les statistiques officielles, les Roms représentent 370 000 personnes en Bulgarie sur une population de 7,2 millions d’habitants. En fait la population Rom approcherait le million d ‘habitants.

Moins de 20 % des Roms ont terminé leurs études secondaires, plus de 70 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. Leur espérance de vie est inférieure de quinze ans à la moyenne européenne et la mortalité infantile est chez eux quatre fois supérieure.

Il y a aujourd'hui, en France, environ 1000 Roms originaires de Bulgarie (8000 pour la Roumanie).