Tant qu'il y aura des oliviers

LES ENFANTS D’ARNA 

Documentaire de Juliano Mer-Khamis : 2003 ; 1 h 24

Meilleur documentaire de long-métrage Tribeca Film Festival USA
FIPRESCI Meilleur premier film documentaire Hot Docs Film festival Canada
Meilleur premier film documentaire One World film festival République tchèque
The Dutch Academy Award pour le meilleur documentaire de 2004

Youssef a commis un attentat-suicide en 2001. Ashraf a été abattu par l’armée israélienne en 2002. Alla commandait un groupe de combattants résistants jusqu¿à sa mort, en 2003. Enfants, ils étaient les acteurs prometteurs de la troupe théâtrale que Juliano Mer Khamis, le réalisateur, avait fondée avec sa mère Arna dans les années 1980, dans le camp de réfugiés de Jenine. Il avait alors tourné les répétitions et les représentations. Il est retourné à Jenine en avril 2002, pour voir ce qu’étaient devenus les enfants qu'il y avait connus.

« Ce film âpre, violent, sans concession, est un témoignage absolument unique. Rarement on aura filmé d'aussi près, et avec une telle force, le désespoir et les mécaniques de violence qui rongent la société palestinienne et poussent une génération au suicide. L'histoire du film, qui est aussi celle du réalisateur, commence pourtant de façon assez classique par une expérience de théâtre, comme il en existe beaucoup en Palestine, auprès d'un groupe de jeunes du camp de Jenine. Arna, la mère du réalisateur, ancienne militante communiste mariée à un Palestinien de Nazareth, est une " mama " extraordinaire. Une militante juive peu banale qui porte le keffieh, le couvre-chef palestinien, et qui recevra en Suède le prix Nobel alternatif pour son action associative. »
Thierry Leclère (Télérama.fr)

« J’espère former une génération qui saura dire non, qui saura hausser la voix contre les discriminations, contre la violence. L’esprit est déjà là, il a pris racine, il ne peut que grandir. Personne ne pourra l’arrêter.»

Tant qu'il y aura des oliviers