Temporada_Propos_du_réalisateur
Temporada_Synopsis

PROPOS DU REALISATEUR

SYNOPSIS

EXTRAITS CRITIQUES

 

« Voici donc réuni, le temps de ce dimanche en fin de compte plein de surprises, un quatuor improbable ­ "comme les Beatles", s'émerveillera Rita. De cette petite formation musicale, Fernando Eimbcke, dont c'est le premier film, est le chef d'orchestre idéal. Il en épouse les moindres variations, en capte les nuances avec une attention sans failles et une grâce constante.

En une journée faite de gâteaux ratés, de fous rires et de confidences, ce sont toute la fragilité et la mélancolie de l'adolescence qui apparaissent, ses élans amoureux mal maîtrisés, sa profonde et irrémédiable solitude. Comme une comédie italienne des années 1960, Temporada de Patos mélange les genres, et sonne constamment juste : le rythme est celui de la comédie, l'esthétique celle du drame intimiste. De cette rencontre naît un rire précieux, de ceux qui, par instants, s'étranglent de larmes. »

Florence Colombani (Le Monde 19/04/2005)

  

« C'est un film inventif et drôle, dont l'apparente tranquillité cache une férocité suave. [...] Ce petit film a le charme d'une esquisse. La gravité y rôde, par moments, comme par inadvertance, même si le réalisateur a choisi de privilégier l'humour décalé. On y sent, aussi, comme en aparté, la cruauté sous l'apparence. Les secrets sous l'état des choses. »

Pierre Murat (Télérama 19/09/2009)

 

« On peut ne pas marcher, rester hermétique à cette délicieuse petite musique qui habite chaque seconde de cette douce rêverie collective. Mais quel art de la demi-teinte, quelle tendresse pour chacun des personnages, quelle délicate sensation de mélancolie tamisée ! Vainqueur au Mexique de tous les prix possibles (14 Ariels, les équivalents de nos César !) et présenté à Cannes (Semaine de la Critique 2004), ce premier long métrage du jeune Fernando Eimbcke offre un moment léger et attachant, profond et divertissant. Eimcke a choisi de construire son film comme une suite de moments volés, de sensations. »

Jean-Christophe Berjon (Annuel du cinéma 2005)

« Si les spectateurs cannois ne sortaient pas avant le générique de fin, ils auraient pu découvrir un plan formidable… L’auteur qui réalise là son premier long métrage, maîtrise bien ses acteurs, forcément inexpérimentés, qu’il encadre dans une mise en scène rigoureuse, précise, claire, toujours juste.. Construit sur des détails et d’infimes notations de relations, le projet était de tous les dangers, mais l’auteur a su parfaitement le prendre en main et le mener à son terme. Dommage que les spectateurs aient raté le dernier plan. »

Hubert Niogret

(Compte rendu de » la 57 ème édition du festival de Cannes : Positif N° 521/522 juillet/août 2004)


Le seul excès que s’autorise Eimbcke, c’est du côté du mielleux qu’il faut aller le chercher, dans cette succession de situations tendres et cocasses où une jeune voisine de palier et un serveur de pizzas viennent égayer le morne après-midi de deux adolescents… Eimbcke semble ne savoir que faire de sa caméra, celle-ci sous sa direction devient tour à tour jeu vidéo, frigo, tableau. Tout cela dans le seul but de faire fondre le spectateur comme du beurre devant la candeur de l’enfance en gros plan. »

Nicolas Azalbert (Cahiers du cinéma N° 600 ; avril 2005).

 

« Entre la liberté que lui offrait son talent pour la mise en scène et la structure rassurante que lui proposait un récit tout à fait sclérosant, Fernando Eimbcke n’a manifestement pas su choisir. À opérer le va-et-vient entre les deux, il ne donne pas beaucoup d’informations sur sa vision du cinéma… Eimbcke aurait intérêt à se débarrasser de ses scénaristes et à laisser son regard voguer seul. »

Philippe Azoury (Libération 20/04/2005)