Comment j'ai rencontré mon père
Comment j'ai rencontré mon père_Extraits critiques

SYNOPSIS


Enguerrand, un petit garçon d’origine africaine, a été adopté par Eliott et Ava. Avec maladresse mais amour, ces derniers assument tant bien que mal leur statut de parents. De son côté, Enguerrand ne cesse de demander à voir son père biologique. Il ignore qu’il est décédé. Quand Enguerrand croise le chemin de Kwabena, un migrant, il pense avoir retrouvé son papa. Il décide donc de l’héberger dans sa chambre. Kwabena se rend rapidement compte que le petit garçon a été accueilli dans une bonne famille. La présence de l’invité-surprise va permettre à Eliott et Ava de se remettre en question...


Gonflée et touchante, cette belle fable réinjecte de la politique dans la comédie populaire française.

Marie Claire, Romain Blondeau

 

On est séduit par le côté farfelu de l’intrigue : un enfant africain adopté recueille, au grand dam de ses nouveaux parents, un migrant qu’il croit être son père biologique. Le film aborde de façon rafraîchissante les thèmes de la filiation et de l’immigration en évitant le mélo.

lexpress.fr, Véronique Trouillet

 

Acteur vu notamment dans L’exercice de l’état ou De l’autre côté du périph, Maxime Motte passe de l’autre côté de la caméra avec un premier long métrage tendre, qui aborde la question de la filiation (déclinée quasiment à travers tous les personnages du film, même secondaires). Faut-il être père adoptif ou juste un père ? Que dire face à un enfant qui pose, légitimement, des questions sur ses origines ? Sans oublier la question de la migration, à travers ce couple prêt, par humanité, à braver la loi pour venir en aide à un clandestin africain.

La Libre.be, Hubert Heyrendt

 

Être imparfait ensemble, s’aimer au-delà de ses faiblesses et des différences, s’unir par l’amour… Maxime Motte, qui adapte ici son court-métrage du même titre, remplit parfaitement les cases de la comédie, agrémentée d’une touche de social et de drame. C’est probablement la recette qui a permis au film d’exister sur le marché du film populaire, mais c’est aussi ce qui l’empêche de prendre vie. De ses gags (Albert Delpy en vieux papy déluré : efficace mais profondément attendu) à ses scènes d’émotion, jusqu’à son final en chanson, faussement original car déjà vu ailleurs (notamment dans le récent Captain Fantastic), Comment j’ai rencontré mon père aura bien du mal à emporter le spectateur venu chercher un de ces solides feel good movies, dont la réussite repose sur la capacité à réarranger des clichés avec tendresse et humour.

cineman.ch, Geoffrey Crété

  

Maxime MOTTE

Né en 1973, à Neuilly-sur-Seine, Maxime MOTTE fait conjointement des études de cinéma et de théâtre. En 1997, Vincent Cassel lui offre son premier rôle dans Échantillon, un court-métrage produit par l’ADAMI

Il découvre ensuite l’opéra et enrichit sa formation avec des cours de chant lyrique. Il donne plusieurs récitals et chante au Festival des Nuits Lyriques du Pays Basque. Pendant plusieurs années, il alterne ciné, télé et théâtre, comme acteur, mais aussi comme dramaturge et metteur en scène: il incarne sur les planches Dorante dans La Femme fidèle de Marivaux et monte sa troupe de théâtre de rue. Au cinéma, il joue de petits rôles.


Il tourne dans les deux premiers films de David Charhon: Cyprien avec Élie Semoun dans le rôle-titre, et De l’autre côté du périph aux côtés d'Omar Sy et Laurent Lafitte.


Pour lier chant et comédie, il écrit, joue et met en scène à Paris un spectacle musical, Récital pour trio désaccordé avec la cantatrice Marjorie Muray et le pianiste José-Abel Gonzales.

Passionné autant par le jeu que par l’écriture et la mise en scène, derrière la caméra, il écrit et réalise deux courts-métrages Sans et Comment j’ai rencontré mon père (2009).


Ce deuxième court-métrage lui inspire l’écriture et la réalisation de son premier long métrage éponyme, Comment j’ai rencontré mon père produit par Laetitia Galitzine et Philippe Rousselet (2017).


Note d’intention:


«ambition n’a jamais été de faire un film politique…mais de raconter une aventure humaine, d’oublier les cases «», «papiers» pour laisser place à une rencontre d’humain à humain. Tout le monde, à un moment, cherche une place dans la société ou sa famille…L’idée était de dire que si on trimballe tous des casseroles, autant nous réunir pour former un orchestre. Néanmoins, il n’était pas question de tomber dans l’angélisme avec des personnages lisses: le père, la mère, le petit, le grand-père ou Kwabéna ont tous un but à atteindre et leur premier réflexe est de se servir des autres pour arriver à leurs fins.»

Maxime Motte

  

Comment j'ai rencontré mon père

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