Mon père_Propos du réalisateur
Mon père_Synopsis

 Segundo est un élève d’autant plus appliqué qu’il voue à son père un amour plein d’admiration. Jusqu’au jour où il découvre le secret de Noé, son inavouable homosexualité, qui fait scandale dans cette microsociété rurale et primitive. Le peintre naïf devient alors une victime expiatoire, et Segundo, qui vivait dans un monde merveilleux, découvre en même temps la cruauté du monde et le martyre de son père.

Un très beau film, éclairé par le soleil noir des tragédies antiques. Et le premier d’un jeune cinéaste péruvien dont on reparlera.

Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur

EXTRAITS CRITIQUES

...Les crises d'adolescence que vivent les jeunes au fin fond de la Cordillère des Andes sont parfaitement similaires à celles que l'on vit, ou plus exactement que l'on voit au cinéma, en Occident. Les deux premiers tiers de cette évolution, qui font respectivement apparaître Segundo comme un fils prodigue puis comme un enfant révolté, n'offrent comme véritable plus value que la beauté des paysages dans lesquels ils sont filmés. Le troisième tiers, qui consiste à voir Segundo revenir vers son père, aurait, à l'inverse des précédents, mérité d'être davantage développé.

davantage développé.

Une relation père-fils au schéma ultra convenu dont les seules spécificités, propres à la culture péruvienne, restent uniquement contextuelles et anecdotiques.

Julien Dugois, aVoir-aLire.com

Le développement de ce récit peu conventionnel, ancré dans ses paysages péruviens, aurait pu aboutir à un dénouement plus complexe et nuancé que cette fin belle et tragique, mais aussi très attendue.

Dominique Martinez, Positif


Ce premier film est une réussite… Touchant par cet air appliqué qu’il prête à chaque chose, l’adolescent s’essaie comme il peut à détecter un point d’horizon que, de son côté, ne cesse d’interroger Álvaro Delgado-Aparicio dans son langage cinématographique. Un langage qui installe son propos autant qu’il questionne son mode de représentation.

Véronique Cauhapé, Le Monde


Un premier film remarquable, finement écrit et interprété, tragique et tendre à la fois.

Gaël Reyre, Les Fiches du Cinéma

Serait-ce un simple film sur la transmission avec l’apprentissage d’un garçon de 14 ans, tiraillé entre l’attrait de cet artisanat et l’envie de se mêler davantage aux jeunes gens de sa communauté qui ne pensent qu’aux filles ? Oui, dans un premier temps, avant que ne surgisse le drame. Il faut une grande délicatesse à la mise en scène et beaucoup de subtilité à la narration pour ne pas enfiler les clichés attendus. Le parti pris de ne filmer que ce que voit son jeune héros est le bon, la violence et l’intolérance qu’il va rencontrer, de même que la remise en question de son attachement filial (pour des raisons qu’il serait dommage de déflorer) sont autant d’aspects de sa maturation qui sont traités avec la distance et le tact nécessaires. L’émotion n’est pas bridée pour autant et surgit dans un dénouement tragique où la pratique de l’art du retable, comme tout au long du film, en dit bien plus long que bien des discours.

6nezfil, senscritique.com

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SYNOPSIS