05-02-Chico & Rita_Synopsis
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L’atout de Chico & Rita, c'est justement de ne pas se cantonner au registre anecdotique de l'hommage pour happy-few. Au contraire, c'est un film vigoureux qui séduit par son authenticité dans la retranscription de La Havane et de New York, par ses influences à l'âge d'or du cinéma Hollywoodien et par sa capacité à résister face aux films d'animation actuels, presque tous en images de synthèse.

Romain Le Vern, Excessif


Le film (...) est une évocation de l’air du temps, d’un certain climat musical, d’une réalité interrompue une seule fois par un rêve: celui de New York avant, avant que Chico y soit engagé, donne lieu à une séquence constituée de grands aplats colorés dans une palette vive parfois fluo, d’un esthétisme différent du reste de l’animation du film.

Hubert Niogret, Positif

Chico & Rita est un dessin animé aussi rythmé qu'inspiré, plus proche par sa technique "à l'ancienne", son style humanisé et son trait hautement personnel de Persepolis ou de Valse avec Bachir que des prouesses informatisées des studios Disney ou Pixar.

Danièle Heymann, Marianne


Swinguant et métissé, tonique et mélancolique, historique et intimiste, léger et plaisant, Chico & Rita est un bon cocktail estival. Tournée générale de Cuba libre !

Serge Kaganski, Les Inrockuptibles

De La Havane à New York, la romance chaotique d’un pianiste et d’une chanteuse, durant les premières mesures du jazz latino au début des années 1950. Après Calle 54, documentaire réunissant les maîtres d'un genre qu'il vénère, l'artisan Fernando Trueba tisse un mélo animé plein de swing et de sensualité, librement inspiré de la vie du pianiste Bebo Valdés, qui prête sa voix à Chico. Outre la musique, l'atout charme du film tient au style ondulé et naïf du dessinateur Javier Mariscal. Une réussite de cinéma populaire à l'ancienne, qui allie élégance et subtilité.

Guillaume Loison, Nouvel Obs

Comme deux amants qui se frôlent, s’évitent, se détournent l’un de l’autre, puis se retrouvent toujours, la musique cubaine et le jazz new-yorkais s’entrechoquent constamment dans le nouveau film de Fernando Trueba et Javier Mariscal. Convaincus que la musique n’est pas qu’un joli papier peint, les metteurs en scène la replacent avec Chico & Rita au centre de l’intrigue. Elle n’est pas qu’une posture: elle est la passion, charnelle et dévorante, des personnages principaux. Elle jalonne leur rencontre, leurs désamours et leurs retrouvailles; surtout, elle fait exister le monde autour d’eux. Chico et Rita, protagonistes tragiques d’un amour idéal, nous emmènent avec eux à travers les lieux emblématiques de l’effervescence culturelle des années 1950. Le rythme est enlevé, effréné même parfois, et, inéluctablement, nous entraîne.

Théo Ribeton, Critikat

Les à-plats de couleur, le mouvement sinueux des lignes confèrent au film un charme languide presque irrésistible, auquel la musique de Bebo Valdés n’est pas étrangère. La grâce du trait autorise aussi bien l’incarnation (les scènes volées à l’intimité de Chico et Rita sont d’une moiteur tropicale) que l’ellipse.

Par son sujet et son scénario, Chico & Rita est un dessin animé pour les grandes personnes et pourtant, on ressent en le voyant un émerveillement enfantin.

Thomas Sotinel, Le Monde

L’intrigue captive, la dénonciation du racisme, du socialisme et du pognon-roi meurtrit mais les images et la bande-son enchantent. C’est une histoire d’amour et, comme toutes les belles histoires, quand elle s’achève, on veut la revivre et on la pleure.

Philippe Tretiack, Elle

Synopsis

Propos du réalisateur

EXTRAITS CRITIQUES