Sous la peau de la ville
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PROGRAMMATION 2007

Vendredi 26 janvier: (15 h. 20 h.)

Le film sera suivi d’une conférence-débat avec Alain BRUNET, cinéaste, spécialiste de l’Iran.

Téhéran, climat tendu pendant les élections parlementaires de 1998. Une mère, Tuba, travaille durement à l'usine pour faire vivre sa famille. Abbas, l'aîné des fils, qui rêve d'ascension sociale et d'une vie meilleure pour sa famille, tente, avec la complicité de son père, d'obtenir un visa pour aller travailler au Japon. Le jeune homme, sensible et généreux, est prêt à tout pour offrir de meilleurs lendemains aux siens. Le second fils étudie et prend part activement à la vie politique de son pays. Sa soeur, à l'image de sa mère, est une future femme de tête et ne s'en laisse pas conter. Malgré les difficultés du quotidien, et la guigne qui s'abat sur Abbas, la famille reste soudée, tendre et même rieuse.

A sa sortie iranienne, ce film a fait l’effet d’une bombe, attirant 1200000 spectateurs.

« Issue du documentaire, la cinéaste iranienne puise dans la réalité le délicat matériau de son film, une plongée dans le quotidien d’une famille modeste de Téhéran. »

 Cécile Mury Télérama

SOUS LA PEAU DE LA VILLE
Film iranien de Rakhshan BANI-ETEMAD 
(2000-couleur -1h.32 – VOST - sortie en France : 25 mai 2005)

Inédit à Troyes
Interprètes: Golab Adineh, Mohammad Reza Forutan, Baran Kosari et Ebrahin Sheibani

LES HONNEURS DE LA GUERRE
Film français de Jean DEWEVER
(1960 –1h. 25 )

Inédit à Troyes
Interprètes: Albert Hehn, Bernard Verley, Serge Davri et Erwin Strahl

Une belle matinée d’août 1944 dans un village de France… La veille, Nanteuil s’était libéré, mais en pleine nuit une centaine de soldats allemands en retraite ont troublé la fête, ils ont tiré… Dans les rues vidées de leurs habitants, ils campent maintenant sous les lampions et les drapeaux de la Libération. Privés de chef, à bout de force, jamais la guerre ne leur a assemblé plus inutile. Alors pourquoi continuer à se battre ?

A quelques kilomètres de là, des civils français fêtent gaiement la liberté retrouvée. Tout le monde veut assister à la reddition ennemie. En attendant l’heure convenue, on mange, on chante, on rit…

Tandis que la guerre et la paix demeurent en suspens, chacun veut oublier qu’il suffit d’un rien pour que le drame éclate une fois encore entre les deux communautés.

 

« Un excellent symbole de la stupidité humaine. » Jean Renoir

« Un film chaleureux et passionné. Jamais au cinéma, le mécanisme de la paix, de la guerre n’a été aussi clairement exposé. » Alain Resnais

Vendredi 23 février: (15 h. 20 h.)

Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement.
Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la Police Aux Frontières à qui elle demande l’asile. La France est sourde. La France n’est plus une terre d’accueil. Mais une terre butée qui expulse, blesse, et humilie.
Réfugiée dans un squat aux fenêtres murées, auprès de son mari Papi qui la soigne, Moktar qui a peur de sortir dans la rue, Steve qui ne se fait plus d’illusions, Fanny et Kary qui vendent leurs corps pour pouvoir dormir sous un toit, Blandine plonge dans le silence.


« La Blessure est une gifle à la face de notre société, un fleuve terrible et majestueux, solidaire de ses acteurs filmés comme des seigneurs altiers. [...] œuvre politique au sens le plus profond du terme, donne une voix à la foule anonyme des sans-papiers. Elle résonne longtemps après le mot "fin. » Sophie Grassin PREMIERE
« Klotz est parvenu à acheminer le cinéma dans une zone de beauté et de résistance où il ne s’avance plus guère de nos jours. Il existe des cicatrices dont on sait qu’elles ne partiront jamais. Ce film par exemple. » (Avec un peu de sel en remuant bien) Philippe Azoury LIBERATION

Vendredi 23 mars: (14h. 20 h.)
soirée co-animée avec la Ligue des Droits de l'Homme dans le cadre de la Semaine contre le racisme et les discriminations.

LA BLESSURE 
Film français de Nicolas KLOTZ
(couleur - 2005 - 2h.40)

Inédit à Troyes
Interprètes :  Noëlla Mossaba, Adama Doumbia, Matty Djambo, Ousman Diallo, Mamoudou

Vendredi 4 mai : (15h. 20h.)

MAINE-OCEAN
Film français de Jacques ROZIER
(Couleur - 1985- comédie - 2h.11)
Sortie en France : 16 avril 1986
Prix Jean Vigo

Confortablement installée dans un compartiment de première classe de l'express Maine Océan, Dejanira somnole quand survient le contrôleur qui tente de lui expliquer qu'elle est en infraction. Dejanira ne comprend rien à ce qu'on lui demande malgré l'intervention d'un second contrôleur. Une passagère, avocate, prend fait et cause pour elle. L'avocate se rend a Angers pour défendre un de ses clients, le marin Petigas.


 " Merveilleux aller-retour propre au cinéma le plus rare et que l'interprétation effarante d'Yves Alonso, l'égal d'un Carette, fixe dans l'impérissable. "
Philippe Colin (Elle, 23/04/86)


" Tout est jeu dans ce film décontracté, tonifiant, où les images sont belles et où Rozier joue avec les langues différentes, les accents, les comportements des gens d'horizons divers. "

Robert Chazal (France Soir : 26/04/86)

 " Merveilleusement drôle et pittoresque, le dernier film de J. Rozier a la fraîcheur spontanée, populaire de Adieu Philippine. Ainsi donc le cinéaste qui mène sa carrière en aventurier solitaire, signe t'il son deuxième chef-d'œuvre. "
Anne de Gaspéri (Le Quotidien de Paris : 17/04/86)

" Quel bonheur, quelle émotion, quelle allégresse !... On respire bien dans Maine-Océan. Sous les mots, Rozier nous fait entendre les battements de cœur. "
Jean Collet : Études juin 1986

" C'est à mourir de rire et en même temps complètement théorique sur les niveaux de langage et la notion de code. On est aux antipodes du documentaire et on le retrouve à chaque instant. On est au cinéma et on est dans la vie. C'est formidable. Maine-Océan est un film-phare. "
Jean Roy  (L’Humanité 16/04/86)

Interprètes : Rosa-Maria Gomez (Dejanira); Abdel Kedadouche (le serveur dans le train); Luis Rego (inspecteur Lucien Pontoiseau); Bernard Menez (inspecteur Le Gallec); Lydia Feld (l'avocate Mimi de Saint Marc).

Vendredi 8 juin : (15 h. 20 h.)

L’ISOLA (L’Ile)
Film italien de Costanza Quatriglio
(couleur, 2004, 1h 43)
Prix CICAE Jeune Public 2004

Interprètes : Erri De Luca (le mécanicien) ; Véronica Guarrasi (Teresa) ; Ignacio Ernandez (Turi) ; Marcello Mazarella (le père)


Turi et Teresa sont frère et soeur, ils vivent dans une petite île et leur père est pêcheur. Turi a quatorze ans mais il travaille déjà et de ce fait a mûri plus vite que les garçons de son âge. Discret et réservé, maigre et maladroit, Turi doit bientôt faire face à l'épreuve suprême : participer avec son père à la pêche au thon, la mattanza. Le rite s'accomplit un matin. L'aube pointe à peine quand Turi prend la mer avec son père et les autres pêcheurs de thon.Teresa a dix ans et voudrait partir à la pêche comme son frère. Avec l'été, sa vie va changer aussi. Devenue serveuse dans le petit bar du port où son père attend l'heure de poser les filets, elle fait la connaissance de Margherita, une jeune touriste de treize ans


« Héritière de Rossellini et de Olmi, Costanza Quatriglio, 31 ans, affiche dès sa première fiction une intelligence et un savoir-faire remarquables. On peut emmener ses enfants. »
Gilles Verdiani TéléCineObs


« Parce qu'il est tout absorbé par le projet de capter ces fragments de vie, le film manque sans doute de tension, de charpente. Mais cela n'importe guère au regard de la justesse du ton. (...) Il n'est guère étonnant que L'Isola ait remporté le prix Cicae jeune public: sa beauté gauche, contradictoire est bien celle de la jeunesse ».
Florence Colombani Le Monde


« L'Ile" prouve qu'il existe en Italie, à côté des daubes commerciales et informes qu'on tente de nous refourguer régulièrement, des films réalisés par de jeunes cinéastes qui travaillent avec patience, modestie et ambition à décrire le monde tel qu'il est. »
Jean-Baptiste Morain Les Inrockuptibles

BARAKAT !

Film de Djamila SAHRAOUI

En  présence de la réalisatrice qui présentera son film et animera la discussion à l’issue de la projection de 20 h

(2006 -1h. 35 - couleur)

Prix du meilleur film arabe 2006 au Festival du Caire

Date de sortie 13 septembre 2006

Inédit à Troyes

Interprètes : Rachida Brakni ; Fettouma  Bouamari ; Zahir Bouzrar

Quelque part en Algérie, dans les années 1990. Amel est médecin urgentiste à l’hôpital. Elle s’efforce, tant bien que mal, d’exercer son métier et de vivre sa vie de jeune femme malgré la guerre civile. Un soir, de retour chez elle après une longue garde, Amel constate la disparition de son mari journaliste. Devant l’indifférence et l’inertie des autorités, elle décide de partir à sa recherche. Elle est accompagnée de Khadidja, infirmière énergique et gouailleuse qui, dans sa jeunesse, s’est illustrée dans les combats pour l’indépendance. Au fil d’un périple incertain et périlleux, les deux femmes vont se découvrir l’une l’autre, en même temps qu’elles se confronteront aux hommes de leur pays.
« Mis en scène très simplement, avec un grand respect pour ses excellents interprètes, Barakat ! finit par évoquer très justement une grande tristesse, à peine teintée de colère. » Thomas Sotinel Le Monde

« Frontal, engagé, il [le film] est le vif portrait d'une Algérie contemporaine. » Vincent Tabhouray : Positif

Vendredi 21 septembre : (15 h. 20 h.)

Pierre, orphelin de père, ne vit que pour le bien être de sa petite sœur Nathalie, écolière studieuse. Chômeur, il commet divers méfaits pour subvenir aux besoins de la famille. Au cours de l’un d’eux, il fait la connaissance d’Hubert Beaufils, un riche promoteur homosexuel, qui lui promet travail et sécurité financière contre ses faveurs. Pierre refuse. A la mort de leur mère, il doit pourtant obligatoirement trouver du travail pour conserver la garde de Nathalie…


« Blain, sans se départir de sa propre rigueur, plonge dans la vie, le tragique quotidien… Dramatiquement, esthétiquement, moralement, Le Rebelle est un film admirable. »

Jacques Siclier - Le Monde

« Révolte contre la misère, contre le pouvoir, contre les idéologies dépassées. Un film douloureux d’une grande tendresse et d’une grande sensibilité.

Claude Bounicq - Mercier Guide des films


« Dans ce film bourré de silences habités, et où Blain part en guerre contre l’inflation verbale de nos prêcheurs de rêves contemporains, les mots sont pesés à l’aune de l’indispensable et du suffisant. Ce cri rimbaldien, qui propose la révolte comme espérance de vie, se termine par une profession de foi qui rend au spectateur sa liberté. Ce n’est pas le moindre mérite de ce cristal de feu qui vous décape l’imagination et nous rappelle les vertus de la colère. »

Gaston Haustrate : Cinéma 80 (novembre 1980)

Vendredi 19 octobre  : (15 h. / 20 h.)

LE REBELLE

Film français de Gérard BLAIN

(1980 –1h. 45 - couleur)

Inédit à Troyes

Interprètes : Patrick Norbert (Pierre) Michel Subor (Hubert Beaufils) Nathalie Rosais (Nathalie)

                      Jean-Jacques Aublanc (Alain)

Scénario et dialogues : Gérard Blain et Antoine de Baecque

Photo : Emmanuel Machuel

Musique : Catherine Lara

Vendredi 16 novembre :    (15h. 20 h.)

Dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale


LA PHOTO DECHIREE

Chronique d’une émigration clandestine

Documentaire de José Viera

(2001 – 52 min. Portugal)

Diffusé le 5 mars 2004 sur France 2 à 1h. 15

Les années 60. Le Portugal vit sous l’emprise d’une dictature obscurantiste, s'isole et s'enlise dans des guerres coloniales. Par dizaines de milliers, fuyant la misère, le service militaire et la répression salazariste, des hommes et des femmes fuient alors clandestinement le pays. Après la traversée des frontières espagnoles et françaises au péril de leur vie, en barque, à pied à travers la montagne ou cachés dans des camions, beaucoup débarquent gare d’Austerlitz à Paris. 9 sur 10 sont sans-papiers. La photo déchirée, film documentaire écrit et réalisé par José Vieira, entre souvenirs d’enfance, témoignages d’immigrés portugais retraités au pays et images d’archives, dresse la chronique de cette émigration clandestine.


« La photo déchirée est un film à la première personne, qui part de l'expérience personnelle du réalisateur pour se pencher sur un phénomène plus vaste…

Ce qui en ressort, c'est une immense douleur ; que ce soit dans la description de leurs parcours, véritables épopées effectuées pieds nus ou entassés comme des animaux, debout, dans un immense camion ; ou encore dans les conditions de vie précaires qui les attendaient, forcés à vivre à plusieurs familles dans des baraquements, au milieu de la boue. Tout ça, mon propre père l'a vécu et me l'a raconté, mais aujourd'hui je l'ai vu et ça m'a bouleversé. »

Nuno Pires :http://danslavilleblanche.blogspot.com

Vendredi 23 novembre : (15h. 20h.)

1e anniversaire de l’Espace Pierre Chaussin

L’ORIGINE DU MONDE

Film français de Jérôme Enrico

En présence du réalisateur et du producteur Bruno Hodebert à la séance de 20 h.

(2001 – 1h.37 – couleur)

Sortie en France : 9 mai 2001

Inédit à Troyes

Scénario : Jérôme Enrico ; Patrice Noïa ; Sophocles

Photo : Bruno Privat

Musique : Christophe Arnulf ; Didier Grebot

Interprètes : Roschdy Zen (Sami) Angela Molina (Anna) Alain Bashung (Richard)  Maurice Garrel (Reno)  Albert Dray (Roland)

Sami et Anna vivent ensemble depuis dix ans et ont deux enfants. Sami est un flic brillant qui a rapidement gravi les échelons grâce à son beau-frère, Richard.
Tout commence par la découverte du cadavre d'un garagiste au fond d'une piscine. Peu à peu, l'enquête conduit Sami sur les traces de son propre passé. Dix ans plus tôt, quatre types mystérieux sur un parking... un revolver... la trouille... des coups de feu...du sang.
Des images dont Sami ne se souvenait pas. Cependant, l'assassin qu'il traque ne lui est pas inconnu.

« Quelques excès et un peu de confusion, comme il sied à un premier film, mais une interprétation superbe et un sens de l'image qui recrée un Marseille au moins aussi beau que San Francisco. »
Alain Riou : Le Nouvel Observateur

« Troublant et envoûtant, tels sont les derniers mots qu'il faudrait employer pour qualifier ce polar qui finit par se transformer, dans les dernières images du film, par une leçon de poésie cinématographique... » 


Nathalie Lanier : MCinema.com

NOSFERATU  Le Vampire

(Nosferatu, Eine symphonie des Grauens)

Film muet de F.W. Murnau

(Allemagne – 1922 ; 1h. 34 )

Scénario : Henrik Galeen (d’après le ‘’Dracula’’ de Bram Stoker)

Photo : Fritz Arno Wagner

Interprètes : Max Schreck ( Nosferatu ) ; Gustav von Wangenheim (Thomas Hutter) ; Greta Schroeder (Ellen)

Vendredi 14 décembre : (15h. 20h.)

Durant la projection, musique d’accompagnement composée et interprétée au piano par
Elizabeth Ramos Gonçalves

Thomas Hutter (Gustav von Wangenheim) est un jeune homme plein d'espoir.  Ellen (Greta Schroeder), sa femme, lui souhaite de faire un bon voyage puisque ce dernier doit se rendre en Transylvanie pour vendre une propriété au Comte Orlok, le vampire Nosferatu !  Ce dernier achète une résidence qui se trouve en face de celle de Hutter.  Lors de la transaction, Nosferatu aperçoit une photographie de la radiante Ellen. Il se rend donc à sa nouvelle propriété mais l'arrivée du vampire amène avec elle la peste et la mort pour les habitants de cette petite communauté de Wisbourg, en Allemagne.  Heureusement, Ellen comprend la véritable nature de son voisin et se sacrifie en offrant son sang au vampire pour sauver la vie des autres. 

« Nosferatu est l’un des cinq ou six films essentiels de l’histoire du cinéma et sans doute le film muet capital. »
Jacques Lourcelles  Dictionnaire du cinéma - collection  Bouquins

« Comme tous les chefs-d’œuvre, Nosferatu a conservé son pouvoir d’évocation initial et, à chaque vision, le spectateur découvre à nouveau cet univers démoniaque cher aux cinéastes allemands de  l’époque expressionniste. » André Moreau

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