Tango_Extraits critiques

EXTRAITS CRITIQUES

Propos du réalisateur

 «  La première fois que j’ai rencontré Ignacio Varchausky, j’ai été touchée par l’urgence et la dignité de son projet de monter une école pour orchestres de tango. J’ai été marquée par sa détermination à retrouver les anciens maîtres des années quarante et de recouvrer tous les détails fondamentaux à l’interprétation du tango qui n’avaient pas été consignés. Ma vie s’est enrichie du partage de cette formidable histoire et de ses personnages. Emilio Balcarce est un maître virtuose, un amour, et Ignacio est visionnaire. Six ans après cette rencontre, je suis heureuse de préciser que ce dernier est également mon mari. »

Caroline Neal

 

« Quand j’ai commencé ce projet, tout le monde l’a aimé et a dit les mêmes choses : « Tu le feras  si sos brujo. » Ca veut dire : « tu auras besoin d’être sorcier pour le faire ».  Et c’est parfait, parce que Si sos brujo c’est aussi le nom d’un tango célèbre d’Emilio. »

Ignacio Varchausky

 

« L’important c’est de sentir ce qui est arrivé hier pour créer votre propre musique au rythme du présent. »

Emilio Balcarce

 

« Il y a des choses qui ne s’apprennent pas sur le seuil, mais au cœur de l’orchestre, dit en substance . »

Wynton Marsalis

« En dehors de ses immenses qualités musicales et narratives, Une histoire de tango est un film profond sur le phénomène de « transmission » entre la vieille argentine historique et l’Argentine contemporaine qui se reconstruit. »

Patricio Guzman  (documentariste chilien)

 

« Un film magnifique et émouvant qui raconte comment sauver un art ancien pour le maintenir en vie. »

Rencontres des Cinémas d’Amérique Latine, Toulouse 2006 - Prix Spécial du Jury

«un regard patient et délicat, Caroline Neal s’immisce dans ce moment crucial où une génération, sauvée de l’oubli, livre un trésor culturel à la suivante… une sorte de Buena Vista Social Club du tango.»

Clarin, Buenos Aires

En 1ère partie


Isabel Juanpera, chanteuse de tango

 Accompagnée au piano par François Tusques

 

« Y a certes bien des manières de définir le tango : « A l'origine du tango, il y a toujours la rue. C'est un enfant abandonné qui court dans les ruelles, c'est le désespoir des hommes et des femmes dont l'amour bafoué s'est brisé, c'est une couronne d'épines tressée par des fous de douleur ». Mais, quoi qu'il en soit, la musique et les paroles de tango suscitent toujours une grande émotion !
Une émotion partagée par tout le public de la grange-théâtre de Vaugarni, lors du récital de tango argentin donné par Isabel Juanpera et François Tusques au piano. D'une voix légèrement rauque, mélancolique, tendre, parfois ironique, avec ce qu'il faut de nostalgie, qui vous colle à la peau et vous envoûte, Isabel Juanpera détaille les souffrances de ces êtres abandonnés et malheureux en amour. Afin que nul n'en perde rien et avec un talent consommé, elle prend soin de traduire les couplets et refrains de ses chansons, en y ajoutant parfois un trait d'humour bienvenu.
Le phrasé du piano, de François Tusques, toujours présent, l'enveloppe, la précède parfois, souligne, rythme ou prolonge l'émotion. Le duo complice a donné là un grand récital, récompensé, comme il se doit, par les nombreux et soutenus applaudissements d'un public sous le charme. » La Nouvelle République (4/11/2011)