L'Impératrice rouge_Jugements & critiques
L'impératrice rouge_Synopsis

MARLENE DIETRICH


Marie Magdalena Dietrich est née le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg. Elle perd son père en 1908. A 11 ans, elle change son prénom en Marlene. Elle cultive ses dons pour la musique et le chant mais doit abandonner le violon à la suite d'un accident au poignet.

En 1922 elle commence par des petits rôles au théâtre, en particulier au « Grosses Schauspielhaus ». Elle obtient également des rôles mineurs au cinéma.


Elle se marie avec Rudolf Sieber le 17 mai 1923. Elle donne naissance à sa fille Maria Élisabeth Sieber le 13 décembre 1924.


Elle se lance aussi dans la chanson.


En 1929 elle tourne son premier rôle important dans Die Frau, nach der man sich sehnt (L'énigme) de Curtis Bernhardt. Elle est aussitôt remarquée par Josef Von Sternberg. Celui-ci la recommande à la Paramount, qui l'engage en 1929. Son talent se révèle alors dans L'Ange bleu.


Aussitôt après le succès de l'Ange bleu, elle rejoint les USA. Son premier film américain est Morroco (Cœurs brûlés) de Josef Von Sternberg. Jusqu'en 1935, date de leur séparation, elle enchaîne, en tout, sept films avec Josef Von Sternberg. L’impératrice rouge est le sixième de ces sept films.


Devant la montée du nazisme dans son pays d'origine, elle obtient la nationalité américaine en 1937.


À partir de 1942, elle participe directement à l'effort de guerre des USA, notamment en se rendant sur le théâtre des opérations pour donner des représentations devant les soldats, ce qui lui vaudra la «  Medail of Freedom » en 1947. Elle recevra aussi la Légion d’Honneur en 1951.


Le 6 novembre 1945, sa mère meurt à Berlin.


À partir de 1953, elle recommence une carrière de chanteuse.


Rudolf Sieber, son mari, dont elle s'était éloignée sans jamais divorcer, meurt le 24 juin 1976.


En 1975 c'est sa dernière tournée. Elle se brise la jambe et restera handicapée.


Elle fait sa dernière apparition d'actrice dans Schöner Gigolo-armer Gigolo, en 1979. Elle aura tourné en tout dans une cinquantaine de films.


À partir de 1980 elle se cloître dans son appartement parisien, 12 avenue Montaigne, ne souhaitant pas donner d'elle une image dépréciée. Le 6 mai 1992, elle meurt à Paris. Après des funérailles à l'Église de la Madeleine, elle est inhumée à Berlin-Friedenau, le 16 mai, auprès de sa mère.


Il faut attendre 2002 pour que la ville de Berlin, dont elle s'était éloignée depuis si longtemps, lui "pardonne" cette trahison et la nomme « Citoyenne d'honneur ».

  

MARLENE DIETRICH

Le 12 juin 2003, une place à son nom est inaugurée à Paris, dans le 16ème, non loin de son ancien domicile.

On peut voir également une Marlene-Dietrich-Platz, à Berlin, dans le nouveau quartier de la Potsdamer Platz, à proximité du Musée du Film.

Ce qu’elle a dit à propos du film

« L'Impératrice rouge est aujourd'hui un classique. En 1934, il n'obtint pas le succès escompté. Nous savons tous maintenant que ce film était très en avance sur son temps. C'est sans doute pourquoi il est projeté dans les cinémathèques et les cinémas d'art et d'essai, mais aussi que des millions de spectateurs de par le monde, dans des salles de première exclusivité, continuent à le voir. Les jeunes générations adorent l'Impératrice rouge. Des adolescents m'écrivent, me parlent des costumes...surtout de mes bottes - et, par-dessus le marché, elles étaient blanches ! -, du côté spectaculaire de l'œuvre, qu'ils semblent avoir parfaitement compris... beaucoup mieux que le public d'alors. Ils sont aussi fascinés par la direction artistique qu'assumait, naturellement, Von Sternberg. »

 

Marlene D, par Marlene Dietrich, éditions Grasset, 1984, p. 94 et 95.

Jugements et critiques

Synopsis