Pour le réconfort_Synopsis
Pour le réconfort_Propos du réalisateur

Le danger aurait été que le film verse dans la caricature, sinon le nihilisme. Vincent Macaigne l’évite haut la main. Si règne en permanence un climat de sourde violence, aussi bien intérieure qu’extérieure, Pour le réconfort se place sous le signe de la vie qui court, empreint d’un humanisme profond, d’une bouleversante douceur, d’une tendresse vraie pour les personnages. Faussement « quotidien », profond et grave, un rien mélancolique, il se révèle, dans le même temps, d’une indicible légèreté, envoûtant, poétique.

Vincent Macaigne s’est entouré d’une bande d’acteurs magnifiques, tous ses complices de théâtre.

D’après Didier Méreuze, La Croix

Dans le costard de l’auteur névrosé, pervers narcissique, maniériste et pleurnichard, Vincent Macaigne excelle, hystérisant ses personnages dans une atmosphère qui fleure fort l’égout. Pas une once d’empathie dans cet aigre cinéma de la détestation.

Philippe Lagouche, La Voix du Nord

C’est un film à rebrousse-poil, mal embouché et malpoli, qui irrite plus qu’il ne convainc à cause de sa noirceur irrémédiable, de son hystérie congénitale et de son interprétation flottante – et en dépit de sa sincérité.

Christophe Narbonne, Première


(...) une expérience de cinéma languissante et inconfortable, in fine palpitante. Car il s'y dessine paradoxalement, entre autres tentatives, une voie de sortie affriolante pour le drame social à la française, dont l'ambition très contemporaine serait d'embrasser dans une seule et même tragédie, enfin, les affres du pied de l'échelle à son dernier barreau.

Olivier Lamm, Libération

EXTRAITS CRITIQUES

(...) le véritable intérêt du film est ailleurs. Dans l'invention avec sa troupe de comédiens, d'un naturel qui doit moins au naturalisme courant qu'à la conquête d'une forme aussi viscérale que sophistiquée. Une démarche à suivre.

Mathieu Macheret, Le Monde

Nul doute que le film ne serait pas si remarquable s’il n’inventait pas une étonnante figure humaine. Elliott Crosset Hove, qui incarne Emil, est une sorte de personnage burlesque, aux yeux perpétuellement écarquillés. C’est à lui sans doute que l’on doit le plus évidemment ce sentiment d’étrangeté angoissante qui nimbe un film qui n’oublie pas pourtant de s’inscrire dans une réalité sociale particulière- ment rugueuse.

Jean-François Rauger, Le Monde

Les horreurs de la haine de classe, la médiocrité maladive des uns, l’arrogance vulgaire des autres, entrent en ébullition dans ce film qui ne trompe personne en s’avançant comme un brouillon incontrôlé; au contraire, on tient bien là un virulent retour du refoulé qui n’est pas sans résonance dans la France de Macron.

Théo Ribeton, Les Inrockuptibles

Pour le réconfort est un beau film qui a quelque chose à dire sur notre monde et sait comment le dire.

Emile Breton, L’Humanité

le film convoque pareillement la tendresse et l’invective, avec une sorte de fougue aristo-punk, c’est pour en faire émerger quelques mots, quelques gestes, un «éconfort» partagé pour chercher où et comment nous pourrions vieillir ensemble.

Joachim Lepastier, Cahiers du Cinéma

SYNOPSIS

PROPOS DU REALISATEUR