Bravo virtuose_Synopsis
Bravo virtuose_Propos du réalisateur

Pour son premier film, Lévon Minasian fait le pari d’un récit qui, tout en croisant les genres (policier, comédie, histoire d’amour), évoque avec passion et lucidité la culture et le quotidien de l’Arménie. Diversité des registres, plaisir de filmer beau, fantaisie et critique sociale, tout est réuni pour la réussite d’un film de genre qui est d’abord un film totalement personnel. Avec, en plus, la musique de Tigran Hamasyan.

Élise Padovani, Zibeline

Malheureusement, ce film qui aurait pu porter uniquement sur cet univers, à la manière du remarquable Le concert de Radu Mihaileanu en 2009, se perd dès le début dans une sombre histoire de hold-up inattendue et à laquelle on ne croit pas trop, d’autant qu’elle est vraiment trop rocambolesque, se greffant par circonstance à une histoire d’amour entre Alik et une jeune punkette, Lara, belle-fille d’un mafieux local. Tout se règle un peu à la Tarantino ensuite, avec hémoglobine et plan hyper cadrés, à se demander comment le réalisateur a pu oublier si vite ses maîtres auto-revendiquées: Paradjanov, Pelechian, German et j’en passe. Le film se voudrait une vitrine de l’Arménie, puisqu’on y prend soin de nous montrer, dans des plans assez plaisants, la ville d’Erevan by night, le Mont Ararat enneigé, les belles salles de spectacle héritées de l’époque soviétique, les monastères, mais on tombe trop vite dans un cliché de règlements de compte et de mafias locales qui ne servent pas vraiment ni le récit, ni la réputation de l’Arménie, essentiellement terre des arts et de la musique.Jean-Max Méjean,

Il était une fois le Cinéma

EXTRAITS CRITIQUES


Bravo virtuose est un film au charme certain. Une très bonne surprise, une agréable découverte, un véritable moment de cinéma… Un long métrage à ne pas rater. Amusant et surprenant, touchant et inventif, ce virtuose mérite vraiment nos bravos. Étonnant et différent.

Isabelle Arnaud, Unification

Bien qu’un peu instable et truffé de fautes de goûts un peu voyantes, ce film ambitieux et pluriel trouve toujours le moyen de surprendre son audience, par une audace qu’on ne lui soupçonnait pas, et par un désir constant de penser en cinéma.

Clément Deleschaud, Les Fiches du Cinéma


Les quelques maladresses du récit (dont une inutile scène d’amour onirique à base de peinture fluo) sont largement compensées par la performance de l’interprète principal, le jeune Arménien Samuel Tadevosian, qui dégage un charisme… virtuose.

Cécile Mury , Télérama


Le premier film de Lévon Minasian est une sottie bouffonne qui fait penser à l’esprit des Coen Bros, version caucasienne. C’est drôle, étonnant, un peu décousu, jamais crédible (mais aucune importance) et un peu fou. La musique de Hamasyan et de Petrossian est géniale, et fait passer les maladresses. Prometteur.

François Forestier, Le Nouvel Observateur

Syndrome classique pour une première œuvre, son créateur résiste rarement à l’envie de «y mettre». Bravo Virtuose allie avec enthousiasme et énergie bien des ingrédients narratifs et cinématographiques, assumant changements de registres et autres contrastes, au risque, parfois, de la saturation. Franchement burlesques ou inquiétantes, les scènes se succèdent à un rythme endiablé: grâce aux images léchées, aux couleurs et lumières sophistiquées, à la confrontation entre la musique «», portée par le grand-père d’Alik, et la sous-culture commerciale, le cinéaste invente un monde paradoxal, déstabilisant, où le spectateur perd pied en toute sympathie avec le personnage principal.

Emmanuelle Giuliani, La Croix

Bravo Virtuose a les apparences d'un thriller un tantinet loufoque, pas crédible un seul instant, mais on en a cure. Superbement photographié et réalisé, le film laisse une large place à la musique, somptueuse, et se déroule sans chute de rythme, alternant les tonalités, y compris dans un registre féérique et romantique avec son héros déphasé mais courageux et une femme fatale sublimée.

6nezfil, Sens Critique

SYNOPSIS

PROPOS DU REALISATEUR