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REVUE DE PRESSE

«Adaptation du ’’Dracula’’ de Bram Stoker, Nosferatu est l'un des cinq ou six films essentiels de l'histoire  du cinéma, et sans doute le film muet capital. Tant que le cinéma existera et qu'on projettera des films, il est vraisemblable qu'on rêvera sur Nosferatu, qu'on l'admirera, qu'on l'étudiera, qu'on l'interprétera. Aimé par tous les publics aussi bien populaire qu'intellectuel. Nosferatu est à l'origine d'un courant fondamental du cinéma, celui de la morbidité, qui engendrera une longue série de chefs-d'œuvre...Film aux multiples aspects, Nosferatu est avant tout un poème métaphysique dans lequel les forces de mort ont vocation-une vocation inexorable- d'attirer à elles les forces de vie, sans qu'intervienne dans la description de cette lutte aucun manichéisme moralisant.» Jacques Lourcelles : Dictionnaire du cinéma (‘’Bouquins’’ R. Laffont)

«Et quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre.» Ce carton, le seul de toute l’histoire du cinéma à être entré dans la littérature, à avoir ignoré la frontière des deux moyens d’expression, est resté comme un emblème du franchissement fatidique, celui qui fait passer de l’autre côté du miroir, dans l’autre monde. L’existence du récit fantastique est suspendue à ce franchissement.»
Jean-Louis Leutrat

«Dans le film de Murnau, le montage est essentiellement poétique et visionnaire : il rapproche les réalités les plus éloignées, vainc l’illusion du temps et fait pénétrer dans la durée intérieure des paysages mentaux. Par sa puissance de choc, il inaugure l’art convulsif des images.»   Charles Jameux (Murnau Editions universitaires)

«…Nosferatu n’erre pas dans l’imagerie médiocrement dépaysante du bazar des rêves reconstitués : il se meut parmi de véritables pierres, dans une ville aux maisons habitables ou délabrées par les intempéries, par la pluie, le vent, non par les décorateurs-ensembliers payés par le producteur. Cette confrontation constante de la nature et du vampire issu de craintes ancestrales provoque, dans la profondeur de l’écran, la vibration du surnaturel.»

Freddy Buache ( Le cinéma allemand Hatier)

«‘’Du sang, votre précieux sang…’’Les mots tiennent leur partie dans la silencieuse magie de cette ‘’symphonie de l’horreur’’ à la construction impeccable qu’a composée Murnau, mêlant leur voix à celles d’images parfaites, toujours envoûtantes - le Demeter sur les flots lisses -  pour nous entraîner dans les profondeurs de l’inconscient en même temps que de la civilisation et faire, finalement de Nosferatu le vampire un fascinant et inaltérable poème cinématographique. »

François Ramasse (Positif n° 375-376).

Dans ce même numéro, Positif a demandé à soixante-douze rédacteurs anciens et actuels de la revue de donner la liste des 10  films de l’histoire du cinéma qui ont les plus marqués ; Y figurent Nosferatu, ainsi que Le Mécano de la Général, présenté en décembre 2006 à l'Espace  P. Chaussin.

Synopsis

Hommage à Murnau