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EXTRAITS CRITIQUES

« Le Premier venu a fait l’unanimité au sein de la rédaction des Cahiers. C’est un des plus beaux films de son auteur, et la quintessence d’un certain romanesque français, l’expression d’une tradition qu’on a peu d’occasion de voir si vivante et renouvelée. » (Cahiers du cinéma avril 2008)

« La mise en place du récit est aussi fulgurante qu’à tiroirs. Doillon embarque tout ce qui se passe, imbrique personnages et situations, au meilleur de sa forme dans les mouvements d’appareil. »
Hervé Aubron (Cahiers du cinéma avril 2008)

« Le Premier venu porte en lui la jubilation malicieuse du cinéaste de pousser les choses jusqu’au risque qu’elles se cassent la gueule… On aurait tort de se méfier de Doillon, c’est un cinéaste généreux. Et l’on aurait beau jeu à l’aimer, lui qui croit toujours qu’il lui est difficile de se faire aimer. »

Philippe Azoury (Libération avril 2008)

« Voilà, une fois de plus, Doillon nous entraîne dans un de ces marivaudages légers et tragiques - plus léger que tragique, cette fois -, où la caméra semble perpétuellement dessiner une chorégraphie sinueuse autour d'êtres qui se filent et se défilent, se traquent et troquent leur angoisse, leur mal de vivre pour quelques pauses. Bouffées de tendresse qui leur servent d'oxygène. Tous ses héros ados ont la grâce des élus dont parle Proust et des anges de Cocteau. Irréalistes et vrais, ils traversent notre époque comme s'ils vivaient au XVIIIe siècle, parlent une langue crue et littéraire - le « doillon » - et ressemblent à de vieux sages chancelants. Hésitants, quand il s'agit de mecs. Solides comme des rocs, en ce qui concerne les nanas.  »

 Pierre Murat (Télérama avril 2008)

« Il y a d’abord cette manière immédiate d’empoigner le récit (et nous avec) qui s’avère saisissante. Pas de scène d’exposition convenue, aucun détour, aucune esquive. L’introduction est frontale, efficiente. En quelques plans, nous sommes  au cœur des enjeux, dans la vie, entraînés dans sa luxuriante complexité… On a souvent assimilé Doillon à un cinéaste du verbe, alors qu’il est aussi un cinéaste des corps et du mouvement. On marche, on court, on s’agrippe, on se repousse et on s’attire.  Tout se joue sur  l’absence et la présence, être avec ou sans l’autre, être dans le plan ou en être éjecté. »

Vincent Thabourey 

(Positif  N° 566 avril 2008)

Synopsis

Propos du réalisateur