Synopsis_honneurs
Propos_dewever

———————————   REVUE DE PRESSE    ————————————

« Rupture de ton, esprit satirique mordant, acteurs d’une vérité peu commune dans le cinéma français :  Les Honneurs de la guerre est, sur le thème de la fin de l’occupation, un grand film venu trop tôt, avant les remises en question historiques. Ne le manquez pas. »
Jacques Siclier (Télérama 10/04/1985)

« Lors de sa sortie en 1960, le film de Jean Dewever fut salué par Alain Resnais, Jean Renoir, Henri Jeanson, François Truffaut, Robert Parrish…Vingt huit ans après, il n’a pas pris une ride et reste d’une limpidité éclatante. Sa force réside dans sa simplicité apparente (du grand art). Très peu de films ont montré de façon aussi éloquente la connerie de la guerre. »
P.V. (Le Canard enchaîné 2/3/1988)

Jean Dewever qui fut l’assistant des plus grands metteurs en scène a raconté cette histoire avec la verve de Renoir et la minutie de Becker. Il a, sans grandiloquence, dit beaucoup plus que d’autres dans des œuvres plus prétentieuses. »
Robert Chazal (France-soir 10/04/1985)

Jean Dewever a réalisé en 1960 son unique long métrage, sans comédiens connus, avec un sujet qui devait déranger tout le monde : il n’en fallait pas plus pour que Les Honneurs de la guerre soit boycotté pendant 16 mois pour des raisons politiques. Les Cahiers du Cinéma et Luc Moullet y voyaient le « meilleur film français sur la Seconde guerre mondiale. »
L’Évènement du jeudi : 04/04/1985

En plein gaullisme triomphant, et bien avant Le Chagrin et la pitié, un cinéaste français osait s'attaquer à la réécriture officielle de l'Histoire et montrait la Résistance comme une réaction tardive, aléatoire et minoritaire.
En conjuguant sensualisme renoirien et humanisme de combat, Dewever dénonçait toute l'absurdité d'une guerre qu'on fait durer pour n'avoir pas osé la commencer à temps.
Les Inrockuptibles du 26 mai 1999

« ...Il y a surtout de très grands moments de chaleur, de tendresse de soleil. Un séduisant négociant, profitant de l’ivresse que crée le banquet de la Libération, entraîne l’appétissante demoiselle des postes dans le bois pour leur plus grand bonheur à tous deux. Seul un autre cinéaste aurait pu réussir pareille séquence. C’était avant guerre, un nommé Jean Renoir. »
Positif N° 46 juin 1962)

« Une œuvre méconnue et qui, dérangeante, fut tenue sous le boisseau »
Freddy Buache : le cinéma français des années 60

La reprise de ce film méconnu d’un réalisateur dont la plupart des films ne sortit jamais en salles, apparaît donc fondamentale pour la compréhension des rapports entre cinéma et Histoire. Encensé à sa sortie par Truffaut, Resnais et même Jean Renoir, Les Honneurs de la guerre a totalement disparu des écrans depuis. Est-ce le sujet (l’occupation allemande en France) qui rend encore les Français frileux ? Sa redécouverte n’est pourtant pas qu’un devoir de mémoire, mais une obligation de cinéphile !
Ophélie Weil  : à lire sa critique sur
www.critikat.com

« Du cinéma militant, historique, sociologique, humain, drôle, l’air de rien. Un réalisateur qui n’a fait depuis (presque) plus que de la télé. Un scénariste (Jean Chartles Tachella) qui ne s’est, dès lors, jamais surpassé. Bref, un moment de grâce. »
Antoine Desrosières (7 à Paris  ; mars 1988)

Retour synopsis

Propos de Jean Dewever