Stella_Propos
Stella_synopsis

PROPOS DU REALISATEUR

SYNOPSIS

EXTRAITS CRITIQUES

 

 « Le film, tourné à hauteur de préado, touche au cœur parce qu'il va toujours au-­delà des apparences, dans les situations comme pour les personnages. Sylvie ­Verheyde rappelle que les Ch'tis ne sauraient se réduire aux gentils clichés de Dany Boon, qu'un prof de français impitoyable peut percevoir le potentiel d'une élève sans bagage, qu'un père porté sur le pastis (Benjamin Biolay, un acteur à suivre) peut recéler des trésors de tendresse… Dans le café de Stella, petit théâtre des plus belles scènes du film, on parle (fort), on boit (beaucoup), on rigole et on déprime, on s'engueule et on s'enlace. C'est la vie comme elle va, comme on ne la voit pas si souvent au cinéma. » Samuel DOUHAIRE (Télérama : 15/11/2008)

 

« Sylvie Verheyde fait preuve d'une maîtrise rare dans la peinture de ce refuge enfumé où la bière coule à gogo. L'ambiance bistrot imbibe les images et les sons de ce portrait d'un groupe. Les comédiens y sont épatants : Karole Rocher en mère ivre ou enjouée, complexée, indulgente avec sa fille ou la dévaluant. Benjamin Biolay en père poivrot, clope au bec, œil torve, taciturne, perdant. Guillaume Depardieu en clodo, chef de bande, un rien dandy, pote de Stella imitant la signature des parents sur son carnet de notes. »

Jean Luc DOUIN (Le Monde : 12/11/2008)

« … Maîtrisé de bout en bout, Stella porte un regard aussi tendre que cruel sur la vie de cette gamine, ne tombe jamais dans les raccourcis et évite le sempiternel conflit parent-enfant pour se concentrer sur une relation plus intime, mettant en jeu de vrais problèmes familiaux et l’instabilité du milieu de l’enfant. Mais l’attachement aux personnages est tel, la manière de faire si authentique, ironique, réaliste et drôle (l’arrivée chez la grand-mère commentée par la gamine est à hurler de rire) que le film est tout autant un vrai divertissement qu’une superbe réflexion sur l’enfance, le passage à l’âge adulte et le droit à l’éducation pour tous... Bref, Stella est un vrai film populaire, marqué au fer rouge par son époque mais qui retrace avec finesse toute les possibilités que cette année 77 va offrir à Stella. » Kevin DUTOT (excessif.com)

« ...Cette évocation autobiographique tutoie souvent la grâce. En effet, la grâce est une façon de se tenir droit, de progresser avec aisance et naturel alors même que l’on évolue sur un fil. Or, c’est exactement ce que fait ce film, qui frôle tous les gouffres en les esquivant avec une élégance et une délicatesse rares. Le contexte social pouvait donner lieu à du néo-Zola ou du sous-Pialat : il est, en fait, traité avec autant d’intransigeance  que de tendresse, sans référence à rien d’autre qu’à la réalité. » Louis ROUX (L’Annuel du cinéma 2009)

 

« … Enfin et c’est essentiel, Stella est un film républicain et laïque qui rappelle qu’on a encore rien inventé de mieux que l ‘école publique pour s’extraire de sa mouise, qu’elle soit sociale ou affective. Ce qui « sauve » Stella, c’est la lecture. Entre autres, du Barrage contre le Pacifique de Duras. Ce qui nous vaut une saisissante scène de « récitation » d’un passage du roman. Pour la seule et unique fois, Stella pleure. Et nous aussi. »

Gérard LEFORT (Libération : 12/11/2008)

 

« Attention merveille ! Cela tombe de nulle part et ça rend tout lumineux, ça s’appelle Stella, c’est une étoile à suivre. Pourtant, si je vous dis que ça raconte l’année de 6ème d’une petite parisienne à la fin des années 70, il n’y a apparemment pas de quoi sauter au plafond. Ben si, je vous assure : ça vaut le coup, et vous ne l’avez jamais vu à la télé. » (ni sur les écrans troyens ! NDLR)

Isabelle TELLIER (Le Quotidien du cinéma.com)