Cet attachant conte réaliste enveloppé par la lumière chaleureuse du midi trouve le juste ton, bienveillant sans être convenu, positif sans être naïf, et séduit par sa tapageuse mais solidaire fratrie que compose un quatuor de jeunes acteurs épatant.
Le Journal du Dimanche, Baptiste Thion
Mes frères et moi, tout en assumant une forme mineure, touche par la chaleur de son regard et un goût des acteurs qui donne aux scènes leurs respirations. Le film lorgne volontiers du côté de la comédie à l'italienne plutôt que du drame social à l'anglaise, et ses touches d'humour et de tendresse désamorcent le cliché.
Cahiers du Cinéma, Romain Lefebre
Yohan Manca met en lumière la fonction salvatrice de l’art dans un premier long métrage solaire et porteur d’espoir, interprété avec brio.
Les Fiches du Cinéma, Amélie Leray
Un jour qu’il repeint un couloir de son collège pour des travaux d’intérêt général, l’adolescent découvre le chant lyrique grâce à Sarah, une chanteuse qui anime un cours d’été. Révélation. Et possible fugue vers un avenir insoupçonné...Avec ce premier long métrage, Yohan Manca change la partition trop classique sur les mecs des " quartiers ".
EXTRAITS CRITIQUES
Yohan Manca trouve la bonne note! Ce film intelligent et lumineux détourne brillamment les archétypes pour mieux déconstruire les clichés. Abel, l’aîné, entend jouer les patriarches mais on est plus du côté des bandits de pacotille de la comédie italienne que du Michael Corleone du Parrain.
L’Humanité, Michaël Melinard
Le film était d’autant plus difficile à réussir que sa trame est convenue. Le pari est gagné grâce à un humour et une absence de pathos qui forcent le respect [...] ; la distribution est impeccable et le jeune Maël Rouin Berrandou, sur les épaules duquel repose toute l’entreprise [...] est une révélation.
Positif, Yann Tobin
L’enjeu faire pénétrer l’opéra et le romanesque dans un cadre régi par la virilité et la violence était de taille, mais le réalisateur y parvient sans angélisme grâce à un regard particulièrement tendre et chaleureux sur la fratrie, digne de la comédie italienne: c’est un peu Affreux, sales et méchants, mais en slip de bain et maillot de foot, au son, enivrant, de La Traviata. Face à une Judith Chemla lumineuse, le casting masculin impressionne: Dali Bensallah impose un charisme fier en chef de clan endurci, le si talentueux Sofian Khammes réinvente Aldo Maccione avec une pointe d'ambiguïté, et le jeune Maël Rouin Berrandou explose dans le rôle de Nour. Un petit soleil qui fait penser au jeune Momo de La Vie devant soi.
Télérama, Guillemette Odicino
Le premier film de Yohan Manca est une chronique sociale touchante, quoiqu’un peu trop sage... Les Choristes, version banlieue? Pas le genre de Mes frères et moi, plutôt à distance de la fable édifiante, même lorsqu'il s'attarde sur la rencontre d'un enfant impacté par la pauvreté d'un quartier et d'une jeune prof de musique qui propose des séances sur la base du volontariat, pendant les vacances [.]. Chronique sociale traversée de moments cocasses et de scènes plus âpres, Mes frères et moi ne réinvente pas le genre du film initiatique. Mais il a le mérite de tenir globalement la morale en respect, malgré quelques écarts, pour documenter d'une manière crédible l'itinéraire d'un enfant en pleine recherche de lui-même.
aVoir-aLire.com, Jérémy Gallet
Synopsis
Rencontre avec le réalisateurs