12h08 à l'Est de Bucarest Propos
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12h08_Synopsis
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REVUE DE PRESSE


«Le film a trois longueurs d’avance sur l’état du cinéma mondial, et notamment sur le worldcinema, un label cache-misère pour films de festival où engagement devait forcément rimer avec absence de mise en scène, des films  qu’il faut souvent excuser sous prétexte que personne n’avait voulu miser un sou vaillant sur eux. Depuis, ce film, le plus fauché et le plus incisif du monde, le plus drôle et le plus regardé, le worlcinema n’a plus d’excuse.»

Philippe Azoury  (Libération : janvier 2007)


«Corneliu Porumboiu sait composer des plans. Le cadrage soigné et grisailleux d’une ville roumaine à l’aube, puis au crépuscule. La lumière vaguement orangée de réverbères qui, un à un, s’allument puis s’éteignent; autant de gages d’une incontestable maîtrise… Outre l’épisode télévisuel hors normes, les personnages sont généralement filmés en intérieur et en plans fixes, les gags survenant comme s’ils n’étaient pas suscités. Composition, rythme, dialogues, provocation. Dès son premier long métrage, ce garçon sait apparemment tout faire. Ca promet.»

Elise Domenach (Positif : juillet-août 2006)

«Corneliu Porumboiu brosse un portrait d’une Roumanie inattendue, désireuse de se défaire de ses oripeaux du passé, quand bien même il n’est toujours pas digéré. Il manie le grotesque et la farce avec délectation, abordant des sujets graves avec luun humour où l’absurde n’est pas en reste. Porumboiu manie l’autodérision avec un flegme roumain qui n’a rien à envier à celui des Anglais.»

Marie-José Sirach (L’Humanité-janvier 2007)


«En choisissant d’ilstrer de cette façon un pan historique de son pays, le réalisateur apporte un éclairage pertinent sur la manière dont chacun peut se réapproprier  la grande ou la petite histoire, tout en posant l’impact de tels faits sur la mémoire collective et individuelle. Au final, ce qui aurait pu être un instructif mais rébarbatif film à thèse se révèle une brillante comédie humaine. Ancré dans une réalité particulière, 12H08 à l'Est de Bucarest possède une dimension bien plus universelle qu’il n’y paraît. Ce n’est pas la moindre de ses qualités.»

Jean-Luc Brunet (MCinema.com)

«On se sent ici au cœur de la Roumanie, comme chez soi. Porumboiu parvient ainsi à évoquer le passé avec une pointe de nostalgie, mais parle aussi du présent, de ceux que la nouvelle économie a fortifiés comme de ceux que la révolution a laissés sur le carreau… En deçà de la farce se niche un regard toujours humain sur les gens, leur inconsistance, leur lâcheté, ou bien leur héroïsme fût-il à la petite semaine. Dans le temps on déboulonnait  des statues de tyrans. Porumboiu déboulonne lui la majuscule de l’Histoire  pour la filmer en minuscule, et il le fait de façon aussi hilarante qu’attachante.»

Jacques Morice (Télérama janvier 2007)