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Vers le HAUT

Journée Jean Renoir avec Bernard Pharisien

« Un élément qui, sans aucun doute, m’influença dans ma formation d’auteur de film est l’eau. Je ne conçois pas le cinéma sans eau » confesse Jean Renoir dans ma vie et mes films. De La Fille de l’eau à Boudu sauvé des eaux, d’Une Partie de campagne aux Bas-Fonds, en passant par L’Étang tragique et La Femme sur la plage, ou Le Fleuve et Le Déjeuner sur l’herbe, l’eau est omniprésente chez Renoir. Est-ce la réminiscence des jeux et des promenades du petit Jean au bord de l’Ource qui l’ont amené à devenir un réalisateur de cinéma, et un des plus grands de toute l’histoire du 7e art ? La question mérite d’être posée ; pour tenter d’y répondre,  L’Association Pierre Chaussin a donné Carte blanche à Bernard Pharisien. Originaire d’Essoyes, connu pour ses ouvrages sur son village natal et ses familles illustres, Bernard Pharisien a choisi de nous présenter trois de ces films, autour du thème « Renoir au fil de l’eau ». Comme l’écrit Charlotte Garson, dans un des tout derniers essais sur le cinéaste « le fil de l’eau restera une constante de toute l’œuvre de Renoir, pour qui la liberté, c’est d’abord la dérive» Nous vous invitons à venir découvrir ou redécouvrir la liberté souveraine qui parcourt tel un torrent impétueux ou un fleuve assagi toute l’œuvre du cinéaste.

Pierre, orphelin de père, ne vit que pour le bien être de sa petite sœur Nathalie, écolière studieuse. Chômeur, il commet divers méfaits pour subvenir aux besoins de la famille. Au cours de l’un d’eux, il fait la connaissance d’Hubert Beaufils, un riche promoteur homosexuel, qui lui promet travail et sécurité financière contre ses faveurs. Pierre refuse. A la mort de leur mère, il doit pourtant obligatoirement trouver du travail pour conserver la garde de Nathalie…


« Blain, sans se départir de sa propre rigueur, plonge dans la vie, le tragique quotidien… Dramatiquement, esthétiquement, moralement, Le Rebelle est un film admirable. »

Jacques Siclier - Le Monde

« Révolte contre la misère, contre le pouvoir, contre les idéologies dépassées. Un film douloureux d’une grande tendresse et d’une grande sensibilité.

Claude Bounicq - Mercier Guide des films


« Dans ce film bourré de silences habités, et où Blain part en guerre contre l’inflation verbale de nos prêcheurs de rêves contemporains, les mots sont pesés à l’aune de l’indispensable et du suffisant. Ce cri rimbaldien, qui propose la révolte comme espérance de vie, se termine par une profession de foi qui rend au spectateur sa liberté. Ce n’est pas le moindre mérite de ce cristal de feu qui vous décape l’imagination et nous rappelle les vertus de la colère. »

Gaston Haustrate : Cinéma 80 (novembre 1980)

Vendredi 16 novembre :    (15h. 20 h.)

Dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale


LA PHOTO DECHIREE

Chronique d’une émigration clandestine

Documentaire de José Viera

(2001 – 52 min. Portugal)

Diffusé le 5 mars 2004 sur France 2 à 1h. 15

Les années 60. Le Portugal vit sous l’emprise d’une dictature obscurantiste, s'isole et s'enlise dans des guerres coloniales. Par dizaines de milliers, fuyant la misère, le service militaire et la répression salazariste, des hommes et des femmes fuient alors clandestinement le pays. Après la traversée des frontières espagnoles et françaises au péril de leur vie, en barque, à pied à travers la montagne ou cachés dans des camions, beaucoup débarquent gare d’Austerlitz à Paris. 9 sur 10 sont sans-papiers. La photo déchirée, film documentaire écrit et réalisé par José Vieira, entre souvenirs d’enfance, témoignages d’immigrés portugais retraités au pays et images d’archives, dresse la chronique de cette émigration clandestine.


« La photo déchirée est un film à la première personne, qui part de l'expérience personnelle du réalisateur pour se pencher sur un phénomène plus vaste…

Ce qui en ressort, c'est une immense douleur ; que ce soit dans la description de leurs parcours, véritables épopées effectuées pieds nus ou entassés comme des animaux, debout, dans un immense camion ; ou encore dans les conditions de vie précaires qui les attendaient, forcés à vivre à plusieurs familles dans des baraquements, au milieu de la boue. Tout ça, mon propre père l'a vécu et me l'a raconté, mais aujourd'hui je l'ai vu et ça m'a bouleversé. »

Nuno Pires :http://danslavilleblanche.blogspot.com

Programmation 2007-2008

Vendredi 21 septembre : (15 h. 20 h.)

BARAKAT !

Film de Djamila SAHRAOUI

En  présence de la réalisatrice qui présentera son film et animera la discussion à l’issue de la projection de 20 h

(2006 -1h. 35 - couleur)

Prix du meilleur film arabe 2006 au Festival du Caire

Date de sortie 13 septembre 2006

Inédit à Troyes

Interprètes : Rachida Brakni ; Fettouma  Bouamari ; Zahir Bouzrar

Quelque part en Algérie, dans les années 1990. Amel est médecin urgentiste à l’hôpital. Elle s’efforce, tant bien que mal, d’exercer son métier et de vivre sa vie de jeune femme malgré la guerre civile. Un soir, de retour chez elle après une longue garde, Amel constate la disparition de son mari journaliste. Devant l’indifférence et l’inertie des autorités, elle décide de partir à sa recherche. Elle est accompagnée de Khadidja, infirmière énergique et gouailleuse qui, dans sa jeunesse, s’est illustrée dans les combats pour l’indépendance. Au fil d’un périple incertain et périlleux, les deux femmes vont se découvrir l’une l’autre, en même temps qu’elles se confronteront aux hommes de leur pays.
« Mis en scène très simplement, avec un grand respect pour ses excellents interprètes, Barakat ! finit par évoquer très justement une grande tristesse, à peine teintée de colère. » Thomas Sotinel Le Monde

« Frontal, engagé, il [le film] est le vif portrait d'une Algérie contemporaine. » Vincent Tabhouray : Positif

Vendredi 19 octobre  : (15 h. / 20 h.)

LE REBELLE

Film français de Gérard BLAIN

(1980 –1h. 45 - couleur)

Inédit à Troyes

Interprètes : Patrick Norbert (Pierre) Michel Subor (Hubert Beaufils) Nathalie Rosais (Nathalie)

                      Jean-Jacques Aublanc (Alain)

Scénario et dialogues : Gérard Blain et Antoine de Baecque

Photo : Emmanuel Machuel

Musique : Catherine Lara

Vendredi 23 novembre : (15h. 20h.)

1e anniversaire de l’Espace Pierre Chaussin

L’ORIGINE DU MONDE

Film français de Jérôme Enrico

En présence du réalisateur et du producteur Bruno Hodebert à la séance de 20 h.

(2001 – 1h.37 – couleur)

Sortie en France : 9 mai 2001

Inédit à Troyes

Scénario : Jérôme Enrico ; Patrice Noïa ; Sophocles

Photo : Bruno Privat

Musique : Christophe Arnulf ; Didier Grebot

Interprètes : Roschdy Zen (Sami) Angela Molina (Anna) Alain Bashung (Richard)  Maurice Garrel (Reno)  Albert Dray (Roland)

Sami et Anna vivent ensemble depuis dix ans et ont deux enfants. Sami est un flic brillant qui a rapidement gravi les échelons grâce à son beau-frère, Richard.
Tout commence par la découverte du cadavre d'un garagiste au fond d'une piscine. Peu à peu, l'enquête conduit Sami sur les traces de son propre passé. Dix ans plus tôt, quatre types mystérieux sur un parking... un revolver... la trouille... des coups de feu...du sang.
Des images dont Sami ne se souvenait pas. Cependant, l'assassin qu'il traque ne lui est pas inconnu.

« Quelques excès et un peu de confusion, comme il sied à un premier film, mais une interprétation superbe et un sens de l'image qui recrée un Marseille au moins aussi beau que San Francisco. »
Alain Riou : Le Nouvel Observateur

« Troublant et envoûtant, tels sont les derniers mots qu'il faudrait employer pour qualifier ce polar qui finit par se transformer, dans les dernières images du film, par une leçon de poésie cinématographique... » 


Nathalie Lanier : MCinema.com

Vendredi 14 décembre : (15h. 20h.)

NOSFERATU  Le Vampire

(Nosferatu, Eine symphonie des Grauens)

Film muet de F.W. Murnau

(Allemagne – 1922 ; 1h. 34 )

Scénario : Henrik Galeen (d’après le ‘’Dracula’’ de Bram Stoker)

Photo : Fritz Arno Wagner

Interprètes : Max Schreck ( Nosferatu ) ; Gustav von Wangenheim (Thomas Hutter) ; Greta Schroeder (Ellen)

Thomas Hutter (Gustav von Wangenheim) est un jeune homme plein d'espoir.  Ellen (Greta Schroeder), sa femme, lui souhaite de faire un bon voyage puisque ce dernier doit se rendre en Transylvanie pour vendre une propriété au Comte Orlok, le vampire Nosferatu !  Ce dernier achète une résidence qui se trouve en face de celle de Hutter.  Lors de la transaction, Nosferatu aperçoit une photographie de la radiante Ellen. Il se rend donc à sa nouvelle propriété mais l'arrivée du vampire amène avec elle la peste et la mort pour les habitants de cette petite communauté de Wisbourg, en Allemagne.  Heureusement, Ellen comprend la véritable nature de son voisin et se sacrifie en offrant son sang au vampire pour sauver la vie des autres. 

« Nosferatu est l’un des cinq ou six films essentiels de l’histoire du cinéma et sans doute le film muet capital. »
Jacques Lourcelles  Dictionnaire du cinéma - collection  Bouquins

« Comme tous les chefs-d’œuvre, Nosferatu a conservé son pouvoir d’évocation initial et, à chaque vision, le spectateur découvre à nouveau cet univers démoniaque cher aux cinéastes allemands de  l’époque expressionniste. » André Moreau

Durant la projection, musique d’accompagnement composée et interprétée au piano par
Elizabeth Ramos Gonçalves

Vendredi 25 janvier: (15h. 20h.)

12H08 à l’est de Bucarest

Film roumain de Corneliu Porumboiu

(Roumanie - janvier 2007  - 1h29 - VOST)

Photo : Marius Panduru

Interprètes : Mircea Andreescu (Piscoci) Teo Corban (Jderescu) Ion Sapdaru (Manexcu)

Caméra d’Or Cannes 2006

Inédit à Troyes

22 décembre 2005, petite ville de province de Roumanie. Pisconi est un vieil homme à la retraite qui vit seul depuis la mort de sa femme. Manescu est professeur d’histoire et grand amateur d’alcool qui collectionne les dettes comme d’autres les papillons. Jderescu est propriétaire d’une chaîne de télévision et présentateur d’un show télévisé. A l’occasion de l’anniversaire de la chute de Ceausescu, il décide de faire une émission spéciale. Pisconi et Manescu en sont les invités témoins…

« Depuis ce film, le plus fauché et le plus incisif du monde, le plus drôle et le plus regardé, le world cinéma n'a plus d'excuse. »

Philippe Azoury (Libération)


« Film étonnant, riche de grands moments de pur comique »

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)


« Dans le temps, on déboulonnait des statues de tyran. Porumboiu déboulonne lui la majuscule de l'Histoire pour la filmer en minuscule, et il le fait de façon aussi hilarante qu'attachante. »

Jacques Morice (Télérama)


« Sur la petitesse humaine, ce film admirablement modeste scelle la rencontre de Gogol et de Beckett. » 

Jacques Mandelbaum (Le Monde)


« Social et politique, le premier film de Corneliu Porumboiu (...) est un état des lieux lucide, cruel et drôle. »

Isabelle Daniel (Première)

Vendredi 22 février: (15h. 20h.)

Vendredi 21 mars: (15h. 20h.)

Vendredi 25 avril: (15h. 20h.)

Vendredi 23 mai 2008: (10h.15h. 20h.)

(10h.) Les Gens de la rizière (1994 ; 2 h 05 ; vost)

Réalisation : Rithy PANH

Scénario : Rithy Panh ; Eve Deboise

Image : Jacques Bouquin

Musique : Jean Claude Brisson ; Marc Marder

Sortie : octobre 1994

Production : JBA

Pays : France/ Cambodge

Interprètes : Peng Phan (Yim Om, la mère) ; Chhim Naline (Yong Poeuv, le père) Va Simorn (Sokhoeun) Sophy Sodany (Skhon) ; Muong Danyda (Sophon)

Les Gens de la rizière raconte l'histoire de Vong Poeuv, de sa femme Yim Om et de leurs sept filles. La culture du riz rythme leurs vies, leurs joies, leurs croyances, leur survie... La terre est petite, la famille nombreuse, les enfants grandissent. L'équilibre est fragile. Un incident banal survient, et le cycle de vie se transforme en cycle de tragédie.

(15h.) Un soir après la guerre: ( 1998 ; 1 h 48 ; vost)

Réalisation:  Rithy PANH

Scénario : Rithy Panh ; Eve Deboise

Image : Christophe Pollock

Son : Eric Vaucher Gérard Lamps

Musique : Marc Marder

Sortie :   16/ 12/ 1998

Inédit à Troyes

Production : JBA productions

Pays : France/ Cambodge

Interprètes : Chea Lyda Chan (Srey Poeuv ) Narith Rouen (Savannah) Ratha Keo (Maly) Sra N'Gath Kheav (Le Muet )  Mol Sovannak (Phal) Peng Phan (Mère de Srey Proeuv:)

Cambodge, août 1992. Savannah, 28 ans, revient à Phnom Penh, après quatre années passées à combattre les khmers rouges au nord du Cambodge. Comme tous ceux de sa génération, il n'a connu depuis l'enfance que les camps, la famine et les massacres. Sa famille ayant été décimée sous le régime de Pol Pot, Savannah n'a plus qu'un oncle, Sôn, chez qui il se réfugie. Un soir, dans un dancing, Savannah succombe aux charmes de Srey Poev, l'une de ces hôtesses qui suivent parfois les clients les plus généreux.

(20h.) S21 La machine de mort khmère rouge (2004 ; 1h 41 ; vost)

Réalisation : Rithy PANH

Image : Prum Mésar ; Rithy Panh

Son : Sear Vissal

Musique : Marc Marder.

Montage :  M. C. Rougerie ; Isabelle Rou

Sortie : 11/02/2004

Inédit à Troyes

Prix/ Festivals : Sélection officielle Cannes 2003 ; prix François Challais ;  Prix du meilleur documentaire européen : prix Arte 2003 ; Prix européen du cinéma : Berlin ; Grand prix : Human Rights Film Festival Nuremberg ;  Grand prix : Festival de Valladolid

Au Cambodge, sous les khmers rouges, S21 était le principal « bureau de la sécurité ». Dans ce centre de détention situé au coeur de Phnom Penh, près de 17000 prisonniers ont été torturés, interrogés puis exécutés entre 1975 et 1979. Trois d’entre eux seulement sont encore en vie.

S21 la machine de mort khmère rouge tente de comprendre comment le parti communiste du Kampuchéa démocratique (l'Angkar, l’Organisation) a organisé et mis en œuvre sa politique d’élimination systématique.

Pendant près de trois ans, Rithy Panh et son équipe ont entrepris une longue enquête auprès des rares rescapés, mais aussi auprès de leurs anciens bourreaux. Ils ont convaincu les uns et les autres de revenir sur le lieu même de l’ancien S 21, actuellement reconverti en musée du génocide, pour confronter leurs témoignages.

Vendredi 13 juin 2008 (15 h - 20h)

JOHNNY GUITAR

Pays d’origine : USA

Durée :   1h.50

Sortie en France :  février 1955 

Réalisation : Nicolas RAY

Scénario : Philip Yordan d'après le roman de Roy Chanslor

Musique : Victor Young. La chanson «Guitar» est de Victor Young et Peggy Lee qui l’interprète.

Interprétation : Joan Crawford (Vienna) ; Sterling Hayden ( Johnny Guitar) ; Mercedes McCambridge (Emma Small) ; Scott Brady (Dancing Kid) ; Ward Bond (John  McIvers) ; Ben Cooper (Turkey) ; Ernest Borgnine (Bart Lonergan).


Johnny, cow –boy à la guitare, se présente dans un saloon isolé et baroque que dirige avec une poigne de fer une femme prénommée Vienna. Il est témoin d’une vive altercation entre cette femme et une certaine Emma, tout de noir vêtue, qui, à la tête d’un groupe d’éleveurs, est venue lui demander des comptes à propos des agissements d’une bande de hors-la-loi, auteurs présumés d’un hold-up qui a coûté la vie à son jeune frère. Mais les deux femmes se détestent surtout à cause de Dancing Kid, le chef de ces hors-la-loi qui a une préférence pour Vienna, alors qu’Emma est amoureuse de lui. Sommée de quitter la région dans les 24 heures, Vienna trouve un allié en la personne de Johnny, dont elle a été la maîtresse jadis, au temps où il s’appelait Johnny Logan et maniait le revolver avec dextérité…

A nos adhérents


vous aimez le printemps ?


Alors venez le fêter avec nous le vendredi 21 mars, autour d'une série de courts-métrages d'une grande dame du cinéma français *.


séances à 15 h et 20 h à l’espace Pierre Chaussin


Pour tous renseignements :


Contacter le 03 25 74 11 76 ou le 06 07 60 80 68


Ou la Médiathèque de Sainte-Savine : 03 25 79 98 33


*La législation actuelle concernant la projection à partir de certains supports ne nous autorise  malheureusement pas  à vous en dire plus.