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PROGRAMMATION 2010

Max (Jean Gabin) et Riton (René Dary) sont deux truands associés depuis vingt ans. Ils viennent de faire un « coup fumant », le vol de 50 millions en lingots. Riton parle un jour du magot à sa petite amie, qui en parle à Angelo (Lino Ventura). Après une tentative ratée de kidnapper Max pour obtenir de lui l'endroit où est caché l'or, Angelo enlève Riton et propose de le libérer en échange du trésor. Avec l'aide de Pierrot (Paul Frankeur) et de Marco (Michel Jourdan), Max part faire l'échange, en comptant bien récupérer et son ami et son or. Il perdra l'un et l'autre, tandis qu'Angelo et sa bande seront tous tués.

  • « Touchez pas au grisbi reste aujourd’hui comme à sa sortie l’un des meilleurs films policiers français et peut-être tout simplement le meilleur. » Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma)


  • « De tous les films français que nous avons vus depuis un an, celui-ci me semble être de loin le meilleur. Aucun hiatus entre ce que l’auteur nous dit et la façon dont il le dit. Nulle complaisance. Point d’arabesques trompeuses autour de pauvres phrases…. »

Claude Mauriac (Le Figaro littéraire ; mars 1954)


  • « Magnifique réussite dans la construction, l’art de mener une scène, de diriger les acteurs, ce film est une démonstration exceptionnelle de la maîtrise de Becker. »

Jean-Louis Tallenay (Radio Cinéma)


  • « Pour Jean Gabin, qui ne pouvait plus revenir à son mythe d’avant-guerre et qui n’avait pas encore vraiment trouvé son second souffle, ce fut un tournage décisif ; sa composition est étonnante. »

Jacques Siclier (Télérama)

  • « Chansons des rue, geste des petits malfrats, exploration du milieu : une saga authentiquement populaire, chaleureuse et vivante. Le cinéma français de ces années-là reste à redécouvrir. Et Touchez pas au grisbi en est l’incontestable chef-d’œuvre. »

François Guérif (Pariscope)

Vendredi  29 janvier    (14h. 30 et 20h.)

TOUCHEZ PAS AU GRISBI

de Jacques Becker (France ; 1954 ; 1h34)

avec Jean Gabin, René Dary, Jeanne Moreau, Lino Ventura,  Paul Frankeur.

Musique : Jean Wiener

Vendredi 26 février    (14h.30 20h.)

TOKYO SONATA (Japon ; 2009 ; 1h59 ; vost)

De Kiyoshi Kurosawa


Avec Teruyuki Kagawa, Haruka Igaw, Yu Koyanagi ; Kai Inowaki ; Kyoko Koizumi

Prix du jury – Un Certain regard Cannes 2008

Inédit à Troyes

Tokyo Sonata dresse le portrait d'une famille japonaise ordinaire. Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille. Le fils ainé est de plus en plus absent. Le plus jeune prend des leçons de piano en secret.

Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu’une faille invisible est en train de détruire sa famille.

  • « Tokyo Sonata est son plus beau film. Celui où il est le plus maître de son geste, celui où il ose avec un naturel déconcertant des variations insensées (...) C'est surtout son film le plus intime. »

Libération

« Cette œuvre belle et profonde est l'une des plus belles surprises japonaises qu'il nous ait été donné de voir ces dernières années. »
Arnaud Schwartz (La Croix)

  • « Une force émotionnelle aussi nue que contagieuse. La marque des plus grands. »

Serge Kaganski (Les Inrockuptibles)

  • « Tokyo Sonata éblouit parce que Kurosawa y atteint des sommets d'expressivité avec une subtilité et une grâce qui n'ont pas d'équivalent dans son œuvre. »

J.Ph. Tessé (Les Cahiers du cinéma)

  • « Dans le cinéma de Kurosawa, les spectres hantent notre réalité. Ce sont les laissés-pour-compte d'une mutation humaine dont ne se mesurent pas encore les causes et les conséquences. L'élégance de la mise en scène, une direction d'acteur qui ne néglige pas une forme d'humour à combustion lente, participe de la construction de cette réalité si subtilement spectrale. Excellent »

Jean-François Roger (Le Monde)

Vendredi 19 mars (14h.30  20h.)

Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines LIP à Besançon.

  • « Les Lip, l'imagination au pouvoir (...) n'est pas seulement l'un des plus beaux documentaires réalisés en France sur un mouvement social. C'est aussi, au-delà de la leçon d'histoire, un brûlot politique : une remontée aux origines de la crise de l'emploi dans le monde occidental, et un éloge de la révolte. »

 René  Solis (Libération)

  • « Une histoire collective qui, loin d'être dogmatique, laisse sourdre une humanité drôle et chaleureuse. »

Vincent Tabourey (Positif)

  • « Ce film sage sur la forme, mais euphorisant, galvanisant sur le fond (...) offre au spectateur une denrée rare et vitale: des IDEES. »

J.B. Morain (Les Inrockuptibles)

  • « C’est parce qu’il revendique le plus radical et le moins impartial des points de vue que Les LIP, l’imagination au pouvoir échappe au lot commun de la production documentaire. Refus d’instruire à charge et à décharge, maîtrise des choix hagiographiques : l’accouchement de l’une des grandes utopies ouvrières françaises du XXe siècle devient modèle de l’entreprise cinématographique. »

Thierry Meranger (Les Cahiers du cinéma)

LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

Documentaire de Christian Rouaud

En présence du réalisateur (séance de 20h.)

(France ; 2007 ; 1h.58)

Vendredi 2 avril (une seule séance à 20h30)

Semaine du développement durable

En partenariat avec la Médiathèque de Sainte-Savine


LA CITE DURABLE

(France ; 2003 ; 52 min)

Un documentaire de Jean Vercoutère

En présence du réalisateur

Inédit à Troyes

A quoi ressembleront les villes de demain ?

Au moment où l’urbanisation de la planète s’intensifie et où nos ressources naturelles s’amenuisent, notre manière de penser la ville et de construire nos bâtiments est remise en question. Urbanistes, architectes, ingénieurs, décideurs politiques proposent aujourd’hui de nouvelles solutions pour construire durablement.

A travers les interviews de grands architectes européens (Norman Foster, Will Alsop, en Angleterre, François Tirot, Laurent Fisher, en France, Werner Sobeck ou Stefan Benish, en Allemagne et aux Pays-Bas) et la visite de leurs bâtiments les plus innovants, La Cité durable propose un état des lieux de l’architecture écologique en Europe et une réflexion politique sur le devenir de nos cités.

Vendredi 23 avril (14h30  20h)

QUATRE NUITS AVEC ANNA

de Jerzy Skolimovski
avec Artur Steranko, Kinga Preis, Redbad Klynstra

(Pologne ; 2008 ; 1h27 ; V.O.S.T.)

Inédit à Troyes

Dans une petite ville de Pologne, Léon Okrasa (Artur Steranko) est employé dans un hôpital, comme Anna, sa voisine (Kinga Preis). La jeune femme, infirmière trentenaire, a jadis été victime d’un viol dont Léon a été le principal témoin. Depuis ce jour, Léon l’observe en silence. Jusqu’au jour où il pénètre chez elle…

« La rigueur de la mise en scène, la puissance de l'interprétation, la violence de l'histoire et la fin, obscure et terrible, font de ce petit film (1h30) un chef-d’œuvre. » François Forester (TeleCineObs)


« A partir d'un scénario construit en quatre nuits, Jerzy Skolimowski (Travail au noir) va éclairer les liens complexes qui unissent ces deux êtres séparés par un crime et un bout de jardin. Sans jamais jouer la carte du spectaculaire et de la réponse toute faite, il colle à l'ambiguïté de son personnage et ose le burlesque en le montrant maladroit. Qui est Loksar ? Un amoureux timide ? Un délinquant sexuel ? Une œuvre magistrale, qui mêle avec fluidité suspense et morale. » L’Express


« Le film s'accorde à son personnage étrange, presque autiste, pour qui l'amour est fantasme trouble et dévotion délicate. Il nous rappelle que Skolimowski, longtemps absent des écrans, est un grand cinéaste, qui fait palpiter l'obscurité. » Marie-Noël Tranchant (Le Figaroscope)


Très moderne dans sa construction en récits enlacés, l’œuvre plonge simultanément dans la culture cinéphilique de la génération des nouvelles vagues… Beau film. » Jean Roy (L’Humanité)


« Jerzy Skolimowski nous aura ouvert en grand la porte d'une illusion esthétique envoûtante, différente et sublime. » Françoise Delbacq (Elle)


« Avez-vous le cœur pour l’intensité du sentiment ? » Etienne O’Neill (Positif)

Vendredi 28 mai (14h30  20h)

STELLA

de Sylvie Verheyde

Avec Léora Barbara, Karole Rocher, Benjamin Biolay, Guillaume Depardieu

(France ; 2008 ; 1h43)

Inédit à Troyes

1977 : Stella entre en sixième dans un grand lycée parisien. Stella entre dans le monde…Un nouveau monde à l’opposé de celui qu’elle connaît. Presque un miracle. Elle, elle vit dans un café, un café d’ouvriers à la frontière de Paris. Cette rentrée va changer sa vie.

« Avec Stella, S. Verheyde rend hommage à l’école telle qu’elle l’a connue, à sa mission, et témoigne d’une grande foi dans le cinéma pour filmer la progressive mutation d’une adolescente. Un film d’une justesse et d’une délicatesse qui le rendent infiniment précieux. » Louis Roux (L’Annuel du cinéma 2009


« La réalisatrice capte avec beaucoup de finesse et d’authenticité la lutte intérieure de l’enfant, ses choix.  Et ce moment impalpable où tout bascule, de l’enfance à l’adolescence, la démythification du monde adulte. De la tendresse, de la sensibilité mais aussi de la dureté : une entrée dans la vie percutante. »

Virginie Gaucher (Pariscope)


« Stella est un film républicain et laïque qui rappelle qu'on n'a encore rien inventé de mieux que l'école publique pour s'extraire de sa mouise, qu'elle soit sociale ou affective. » Gérard Lefort (Libération)


« Rarement l'ambiance particulière des journées de cours avait été si justement rendue. »

Philippe Rouyer (Positif)


« Dans le café de Stella, petit théâtre des plus belles scènes du film, on parle (fort), on boit (beaucoup), on rigole et on déprime, on s'engueule et on s'enlace. C'est la vie comme elle va, comme on ne la voit pas si souvent au cinéma. » Samuel Douhaire (Télérama)


« Stella est un des meilleurs films français récents. D’une incroyable justesse, sur l’enfance et le début de l’adolescence. »

Serge Toubiana (directeur général de la cinémathèque française)

Vendredi 18 juin (14h30  20h)

TEMPORADA DE PATOS

(Mexican kids)

de Fernando Eimbcke

avec Enrique Aerrola, Diego Catano, Daniel Miranda, Dany Perea
(Mexique ; 2005 ; 1h25 ; V.O.S.T.)

Inédit à Troyes

Tlatelolco, Mexico. Flama et Moko, quatorze ans, sont des amis de toujours. Un dimanche un peu rasoir s'annonce, mais ils ont tout ce qu'il faut pour tenir le coup : pas de parents de vue, l'appartement pour eux seuls, des jeux vidéo, des mangas pornos, des provisions de coca-cola et des pizzas livrées à domicile…

« Deux sales gosses, une ado romantique et un livreur de pizza rêveur… Leur rencontre, favorisée par des pannes de toutes natures, donne lieu à  une douce flânerie sensible et amusée. Maîtrise formelle et finesse psychologique : un petit bijou d’humour décalé. » J. C. Berjon (Fiches du cinéma)


« Comme une comédie italienne des années 1960, Temporada de Patos mélange les genres, et sonne constamment juste : le rythme est celui de la comédie, l'esthétique celle du drame intimiste. » Florence Colombani (Le Monde)


« Un premier film hors-normes. En noir et blanc, un récit hors du temps qui navigue entre spleen et fantasmes. Avec humour et poésie. » La rédaction (Ouest France)


« C'est un film inventif et drôle, dont l'apparente tranquillité cache une férocité suave. [...] Ce petit film a le charme d'une esquisse. La gravité y rôde, par moments, comme par inadvertance, même si le réalisateur a choisi de privilégier l'humour décalé. On y sent, aussi, comme en aparté, la cruauté sous l'apparence. Les secrets sous l'état des choses. » Pierre Murat (Télérama)


« À partir d’un scénario classique, dans lequel le cinéaste revient, avec humour et un sens du détail étonnant, sur les affres de l’adolescence, ’éveil du désir et la peur de l’inconnu, Fernando Eimbcke signe un film élégant et attachant. » Michaël Melinard (L’Humanité)

Choquée par la foi extatique et aveugle d'Hadewijch, une novice, la mère supérieure la met à la porte du couvent. Hadewijch redevient Céline, jeune parisienne et fille de diplomate. Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sa rencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent, entre grâce et folie, sur des chemins dangereux.

« L’équilibre qu’il invente pour filmer cette furie mystique, il faut le voir pour le croire : un cinéaste qui manie à ce point la soustraction, l’ellipse, la juste dose, propose un film irracontable, comme avant lui Ordet de Dreyer. »

Philippe Azoury : Libération : 25/11/2009


« (Dumont) baisse les armes de la trop grande puissance ou de la trop grande sécheresse. Il impressionne au contraire par la sérénité, le calme, l'équilibre d'une mise en scène assurée sans être péremptoire et de glissements fictionnels impromptus qui marquent l'étrange trajet de son personnage. »

Stéphane Delorme : Les Cahiers du cinéma N° 650 novembre 2009


« Un film désirant et sidérant » Amélie Dubois : Les Inrockuptibles : novembre 2009

« Hadewijch marque sans doute un tournant dans la carrière de Bruno Dumont, auteur d'une œuvre exigeante, austère, de loin l'une des plus stimulantes du cinéma français de ces dernières années. » Jean-Baptiste Thoret : Charlie Hebdo novembre 2009

« La mystique, pour Dumont, est une façon de "passer par les apparences du réel pour accéder à une autre dimension". Passer par la chute des corps pour faire apparaître l'âme. En ce sens, Hadewijch est un film rossellinien. »

Jean Luc Douin : Le Monde 24 /11/2009

Vendredi  24 septembre    (14h. 30 et 20h.)

HADEWIJCH:

Film français de Bruno Dumont  (2009 ; 1 h 45)

Avec Julie Sokolowski, Karl Sarafidis, Yassine Salim

Inédit à Troyes

L'Immeuble Yacoubian, tiré d'un roman éponyme à succès, raconte l'histoire d'un immeuble mythique du Caire et l'évolution politique de la société égyptienne de ces cinquante dernières années, entre la fin du règne du roi Farouk et l'arrivée des Frères Musulmans au pouvoir. Il fustige certains travers de la société égyptienne. En toile de fond, la question du "comment est-on passé d'une société dite moderne et ouverte d'esprit à une société souvent décrite comme intolérante ?".

« Qu'une grande œuvre littéraire devienne une remarquable fresque cinématographique et fasse figure de préliminaire au réveil des consciences est très réconfortant. »

Isabelle Danel : Première


« Un authentique film populaire qui fait du bien à l'âme. »

Françoise Delbecq : Elle


« On ne prendra guère de risques en décrétant de façon péremptoire et définitive que "L'immeuble Yacoubian" est le meilleur film égyptien de l'année. »

Vincent Ostria : Les Inrockuptibles


« C'est inégal parfois, c'est souvent très attachant et émouvant, c'est toujours intéressant, c'est à découvrir. »

Pascal Mérigeau : Le Nouvel Observateur


« On y prendra le plaisir que dispense un cinéma respectant suffisamment ses publics divers pour amener chacun par des voies différentes à quelques réflexions sur ce monde comme il va. »

Emile Breton : L’Humanité

Vendredi  22 octobre    (14h. 30 et 20h.)

L'IMMEUBLE YACOUBIAN :

Film égyptien de Marwan Hamed (2006; 2 h 52)

Avec Adel Imam, Nour El Sherif, Yousra, Hind Sabry

Inédit à Troyes

Avec la participation de l’Association laïque pour la culture et la langue arabes

Débat animé par M. Aref TAHAN, vice-président de l’association

MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE et SEMAINE DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE

Vendredi  12 novembre    (14 h, 17 h et 20 h.)

Dans le ghetto de Nadejda, au cœur de la Bulgarie, où quelque vingt mille Roms vivent confinés derrière un mur en béton, Angel Tichaliev et les autres militants de l’Organisation de la jeunesse rom, une ONG locale, mènent un programme de déségrégation scolaire pour lutter contre les discriminations scandaleuses dont sont aujourd’hui encore victimes les Roms.
Pendant ce temps, dans le bar à soupe que tient Stefka Nikolova, véritable place publique du ghetto, la campagne pour les élections municipales est au centre de toutes les passions.
Dans cette démocratie balbutiante, les Roms ont le droit de voter, mais tous les candidats cherchent à acheter leurs voix…


 « Ces deux fils conducteurs – l’école et les élections – guident ce documentaire, l’éloignant de toute tentation folklorique ou misérabiliste. « J’ai voulu réaliser un film politique, métaphore de l’apartheid qui frappe l’immense majorité des Roms d’Europe, mais aussi parabole d’un combat universel contre toutes les formes de discrimination raciale », explique Frédéric Castaignède. Dépourvu de voix off et de tout commentaire, son film enregistre la vie de tous les jours, les paroles et les visages d’une histoire douloureuse. »

Véronique Cauhapé (Le Monde : 17 mai 2009)


« Frédéric Castaignède s’attache à montrer les nombreuses frontières, les invisibles n’étant pas les moindres : rejet contre méfiance, culture du préjugé et alimentation de celui-ci par les victimes de la ségrégation. »

Arnaud Hée (Krtikat.com)


« Une plongée en apnée au cœur d’un ghetto rom de Bulgarie. Un film à la beauté saisissante qui décrypte les mécanismes de la ségrégation, présenté par Romain Duris... »

Arte magazine


« Peu à peu, par l’attention portée à ses personnages, par le soin consacré à sa photographie, par l’intelligence de sa construction, « La Cité des Roms » dévoile les mécanismes de l’exclusion sans en escamoter la complexité, ni négliger aucune responsabilité. Et l’émouvante figure d’Elena, gamine partagée entre deux mondes, devient le symbole attachant d’une communauté rejetée dans toute l’Europe, pas seulement en Bulgarie. »

Samuel Gontier (Télérama : mai 2009)

LA CITE DES ROMS 

Documentaire de Frédéric Castaignède (France ; 2008 ; 1h37 ; VOSTF)

Sélections officielles

Cinéma du Réel ; Paris mars 2009

One World : Prague : mars 2009

LDIF : Londres : mars 2009

PRIX : EUROPA : Berlin : octobre 2009

Vendredi  19 novembre (14h. 30) & Samedi 20 novembre (14h. 30)

Un jeune homme d'une étrange beauté s'introduit dans une famille bourgeoise. Le père, la mère, le fils et la fille succombent à son charme. Son départ impromptu ébranle tous les membres de la famille...

« Imperturbable, Pasolini poursuit sa démonstration jusqu’au bout. Théorème est un film extraordinaire. Il sort de l’ordinaire d’abord par sa hardiesse, ensuite par la vigueur démonstrative avec laquelle Pasolini, au terme d’une dialectique sans défaillance, lie la braguette à la révélation mystique.

Jean Louis Bory (Le Nouvel Observateur : 27/01/1969).


« Que veut démontrer Pasolini dans ce film ? D’abord le désert spirituel de cette époque, l’indécrottable matérialisme à courte vue de la bourgeoisie, son impossibilité à s’en sortir, à accéder à un niveau supérieur…

Théorème est l’une des plus belles œuvres que le cinéma actuel propose à notre conscience d’êtres adultes, confrontés à nos inquiétudes profondes. » Henry Chapier (Combat : 29/01/1969).


« Une fois de plus, Pasolini nous donne ainsi une œuvre provocante et magnifique. »

Marcel Martin (Les Lettres Françaises)


« Théorème nous laisse sur une profonde impression de poésie et de beauté. »

Jean De Baroncelli (Le Monde : 01/02/1969)


« Car ce que traduit Théorema, c’est l’irruption de l’absolu, le sens parfait, dans une société de compromission, et fondamentalement aliénée, et répressive. L’irruption, et l’acceptation, au-delà des « mythologies », d’un bonheur naturel. C’est cela qui est le scandale, et qui est fabuleux. »

Claude Michel Cluny (Dossiers du cinéma)


« Théorème est un film grave, une œuvre tragique, le constat impitoyable d’une société en pleine décomposition dans laquelle l’argent et l’égoïsme ont remplacé les valeurs mystiques et religieuses. »

André Moreau (Télérama)

THEOREME (Teorema):

Film italien de Pier Paolo Pasolini (1968 ; 1 h 40 ; VOSTF)

Avec Terence Stamp, Sylvana Mangano, Massimo Girotti, Anne Wiazemski, Laura Betti, Ninetto Davoli

Grand Prix de l’OCIC

En partenariat avec LES PASSEURS DE TEXTES pour fêter leur vingtième anniversaire

Vendredi  17 décembre    (14h. 30 et 20h.)

LE PONT DES FLEURS (Podul de flori):

Documentaire moldave de Thomas Ciulei (2008 ; 87’ ; VOSTF)

Inédit en salles

Sortie du giron de l'Union soviétique en 1991, la Moldavie, le pays le plus pauvre d'Europe, a vu un quart de sa population contraint à l'exil économique. C'est le cas de la femme de Costica Ahir, partie depuis trois ans en Italie, d'où elle envoie régulièrement de l'argent pour compléter le trop maigre revenu de son mari paysan. La relation à ses enfants se réduit à des lettres, de rares appels téléphoniques et quelques cadeaux envoyés par la poste. Pendant ce temps, Costica, lui, s'efforce d'assurer une vie normale à ses deux garçons et à sa fille : il contrôle leurs devoirs, leur coupe les cheveux, leur lit des histoires... Mais il est aussi obligé de les impliquer dans les travaux de la ferme qu'il ne peut pas prendre seul en charge. Il parvient ainsi, comme le souligne le réalisateur, "à recouvrir sans tout à fait la refermer la plaie que l'absence de la mère a ouverte chez les enfants".


« Ce qui est frappant dans ce documentaire c’est sa pudeur, l’absence de voyeurisme. Il y a une véritable empathie entre le cinéaste et cette famille. Cela doit provenir de la méthode utilisée par Thomas Ciulei. Il ne filme pas en direct les scènes. Celles-ci ont été vécues au préalable, et en accord avec les membres de la famille, elles sont re-vécues pour être filmées. L’image ainsi n’est pas « volée », mais assumée par toutes les parties prenantes. Par ailleurs, la nationalité roumaine du cinéaste en fait un observateur qui se garde bien de voir la réalité moldave comme une « curiosité » : elle est proche de ce qu’il peut voir aussi dans son pays. »

Gilles Ribardière (www.moldavie.fr)

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