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PROGRAMMATION 2009

« Le premier film de fiction d'Atiq Rahimi est empreint d'une majesté qui rend justice à un pays magnifique, l'Afghanistan, (...) où l'on ne doit pas rigoler tous les jours. La splendeur formelle pourrait surprendre : elle n'est pourtant pas une esthétisation de la guerre, mais le signe des retrouvailles sentimentales, d'une sensualité topographique, d'un homme longtemps tenu éloigné d'un pays aux racines si profondes. »
Antoine De Baecque (Libération)


« Ce bout de route devient au fil des séquences, sans effets dramatiques bouleversants, simplement par l'entrecroisement de bribes d'histoires, une représentation extraordinairement vivante d'un monde en guerre. »
Thomas Sotinel (Le Monde)
Terre et Cendres fait surgir sa lumière du rouge d'une pomme à peine croquée ou de la toile vive d'un baluchon décentré, revisite les toiles de Goya et de Mantegna, puise ses racines dans le néoréalisme. C'est du cinéma. Humble au plus beau sens du terme. Sophie Grassin (Première)

Vendredi 23 Janvier: (15h. 20h.)

Terre et cendre

film Afghan de Atiq RAHIMI
(2005 ; 1h.45 ; vost)
Avec Abdul Ghani  Jawan Mard Homayoun


Un pont, une rivière asséchée dans un paysage désolé, la guérite d'un gardien mal luné, une route qui se perd à l'horizon, un marchand qui pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l'attente. Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan. Le vieil homme va annoncer à son fils qui travaille à la mine, le père du petit, qu'au village tous sont morts sous un bombardement. Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des conjectures, des soupçons. C'est une parole nue qui dit la souffrance, la solitude, la peur de n'être pas entendu

« Sur bien des points, et pas seulement parce que Jacques Doillon est allé rechercher l'acteur qui y irradiait, Gérald Thomassin, Le Premier Venu évoque Le Petit Criminel. Le nouveau film de Doillon est une histoire de miracle, de résurrection. »  - Jean-Luc Douin Le Monde

Jacques Doillon nous offre l'un de ses grands films, œuvre en mouvement autour de lignes fragiles et mouvantes qui relient quelques personnages dans une intimité à forte expressivité. »
Dominique Widemann  L'Humanité

 « Cinq ans que nous n’avions vu un film signé Doillon. Cinq ans depuis le très beau Raja. Cinq années au bout desquelles le réalisateur revient aux sources de son cinéma, avec un budget réduit, qui l’oblige à se délester des lourdes contraintes techniques d’un tournage classique en ne se munissant que de deux petites caméras. La modestie du projet frappe donc d’emblée, et on sent qu’elle s’accompagne chez Doillon d’une farouche volonté de se laisser surprendre par les aléas qu’elle induit : les décors et la lumière sont naturels, et, comme souvent chez le cinéaste, la plupart des acteurs ne sont pas professionnels. » Chloé Rolland (Les fiches du Cinéma 2008)

LE PREMIER VENU

film français de Jacques DOILLON

(2008 ; 2h.03)

Avec Clémentine Beaugrand, Gérald Thomassin, Guillaume Saurrel


La fille a une vingtaine d'années, elle est issue d'un milieu bourgeois. Elle cherche à donner un peu de lumière et de légèreté à sa vie, qu'elle voit comme très insuffisante et inutile. Sans l'intensité qui lui est nécessaire.
Elle décide de donner son amour. Pas au plus séduisant, ni au plus méritant ou au plus admirable, non, ceux-là n'ont pas besoin d'elle, elle donnera son amour au " premier venu ".

Vendredi 20 Février: (15h. 20h.)

Vendredi 20 Mars: (15h. 20h.)

LES NAUFRAGES DE L’ESPACE (Marooned)

Film américain de John STURGES

(1969 ; 2h.14 ; vo)

Avec Grégory Peck, Gene Hackman, Richard Crena


Après avoir passé plusieurs mois en orbite dans l'espace, trois astronautes se préparent à retourner sur Terre. Mais, ils s'aperçoivent que leur propulseur ne marche plus. La NASA envoie alors une navette de sauvetage mais les problèmes s'accumulent.

« Marooned est un très bon film réalisé avec un souci de vérité et d’authenticité technique  qui donne une allure reportage à une grande partie de l’ouvrage.» La Saison cinématographique 1970

« Les Naufragés de l’espace offre un intérêt documentaire de première importance  - et assure- t-on d’une totale authenticité- sur la sollicitude constante des techniciens de la NASA pour les envoyer dans l’espace, sur l’ampleur et la complexité des moyens de communication entre la terre et le ciel. »  Jean Rochereau la Croix mars 1970

« Plus curieuse pourtant est la profession de foi de cette superproduction en faveur de la coexistence pacifique. Le cosmonaute soviétique  promu au rôle de Rin Tin tin du ciel sauve ses émules américains à l’agonie. A ce niveau, les Naufragés de l’espace marquent une date dans l’histoire du cinéma. » Louis Marcorelles Le Monde mars 1970

Vendredi 17 avril: (15h. 20h.)

MOI, PIERRE RIVIERE, AYANT EGORGE MA MERE, MA SŒUR, MON FRERE

Film Français de René Allio

(1975 ; 2h05)

Avec Claude Hébert, Jacqueline Milliere, Joseph Leportier, Gilbert Peschet.

Le 3 juin 1835, Pierre Rivière, un jeune paysan normand de vingt ans, égorge à coups de serpe sa mère, sa sœur Victoire et son jeune frère Jules. Il prend la fuite et erre plusieurs semaines dans les bois avant de se faire arrêter. A peine emprisonné, le meurtrier, que la plupart des témoins décriront comme un garçon au comportement étrange, voire sous les traits d'un idiot, entreprend la rédaction d'un épais mémoire, texte d'une stupéfiante beauté, véritable autobiographie dans laquelle il expose les raisons qui l'ont conduit à son geste : délivrer son père des " peines et afflictions " que lui faisait subir son épouse depuis le premier jour de leur mariage... Criminel monstrueux ou " pauvre " fou ? Le débat opposera longtemps magistrats et psychiatres. Ce film est l’adaptation cinématographique du manuscrit de Pierre Rivière retrouvé et présenté par Michel Foucault en 1973.

« Ce qui est beau dans le film d’Allio, c’est cette attention raffinée aux objets et aux gestes…Un film rare sur la condition paysanne, l’argent, l’héritage, la douleur d’un être, le bois, la laine et la toile. » Isabelle Jordan (Positif N°189)

«Pour Pierre Rivière, aller chercher les paysans normands, c’était faire appel en leur capacité de parler de leur propre vie, de nouer avec le plaisir de raconter, faisant appel à leur expérience personnelle de la vie, d’émotions vécues, partageables avec les spectateurs- ceux à qui on raconte l’expérience de la vie et de la mort. »
René ALLIO

Vendredi 24 avril: (15h. 20h.)

RETOUR EN NORMANDIE

Documentaire de Nicolas Philibert

(2007 ; 1h53)

avec Claude Hébert, Jacqueline Milliere, Joseph Leportier, Gilbert Peschet.

Film inédit à Troyes

« À l'origine de ce film il y en a un autre. Celui que le cinéaste René Allio tourna en Normandie en 1975 d'après un fait-divers : Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère. J'avais 24 ans. René Allio m'avait offert le poste de premier assistant à la mise en scène. Tourné à quelques kilomètres de l'endroit où le triple meurtre avait eu lieu 140 ans plus tôt, ce film allait devoir une grande part de sa singularité au fait que la plupart des rôles avaient été confiés à des paysans de la région. Aujourd'hui j'ai décidé de retourner en Normandie, à la rencontre des acteurs éphémères de ce film. Trente ans ont passé…" N. Philibert

« Retour en Normandie est aussi un poétique retour au bocage avec nuées d'oiseaux, mares et grenouilles (...) A contre-courant, et de façon ténue, Retour en Normandie visite la mémoire récente d'une autre vision de l'homme. » Eric Derobert (Positif )

« Ce qui rend si émouvant et si fascinant ce film est, d'une part, le croisement vertigineux entre fiction et documentaire, depuis le fait divers initial jusqu'au documentaire qui enquête sur sa transposition fictionnelle… Cela donne une philosophie qui consiste, pour reprendre le mot d'Allio, à être toujours du côté des "englués de l'Histoire" mais aussi bien à ne jamais se croire maître de ce que l'on filme. »  J. Mandelbaum (Le Monde ; 02/10/2007)

« Philibert (...) rend un hommage poignant à une certaine manière (inspirée, artisanale, humaniste) de faire du cinéma. C'est aussi beau que mystérieux. »
J.B. Morain (Les Inrockuptibles)

Vendredi 15 mai: (15h. 20h.)

COCORICO MONSIEUR POULET

(en partenariat avec ASSOFRANI)

film de Jean Rouch

(1974 ; 1h33)

Avec Damouré Zika, Lam Ibrahim Dia, Tallou Mouzourane 

En 1e partie : Bataille sur le grand fleuve court-métrage de Jean Rouch (1950 ; 33 min.)

Lam, Damouré et le fidèle apprenti Tallou parcourent le Niger à la recherche de poulets dont ils aimeraient faire le commerce. Au volant de Patience, une improbable 2CV bricolée avec les moyens du bord, ils font de leur mieux, mais les tracas se multiplient, les poulets se font rares, les autorités les surveillent, le fleuve Niger est un rempart infranchissable et une mystérieuse sorcière n’a de cesse de leur jeter des sorts.


« Ce que l’on voit dans ce film, c’est l’ACTE de la recherche (pas la recherche, encore moins le résultat de la recherche) … « Chargé de recherche » il n’y a pas de plus belle définition a dit Godard autrefois, à propos de Rouch justement ».

Serge Le Péron (Cahiers du cinéma, N°275)


« Le résultat, c’est un voyage au Niger comme le cinéma n’en réussit pas souvent. On sent physiquement le soleil, la poussière, l’eau, la boue. Et surtout l’on rit. Du même rire que nos amis, qui savent si bien se moquer d’eux-mêmes. Et l’on est heureux… »

C.M. Tremois (Télérama N°1410)


« … C’est la même joie de filmer, la même irrévérence par rapport aux conventions du cinéma léché, la même jubilation de ne pas savoir très bien ce qui va se passer quand la caméra se met en marche. »

Guy Gauthier (La Saison cinématographique 77)

Vendredi 20 juin: (15h. 20h.)

LES TOILETTES DU PAPE

(El Bano del Papa)

Film uruguayen de Enrice Fernandes et César Charlone

(2008 ; 1h35 ; vost)

Avec César Troncoso, Virginia Ruiz, Virginia Mendez

Film inédit à Troyes

Nous sommes en 1988, et Melo, petite ville uruguayenne à la frontière brésilienne qui survit essentiellement de la contrebande, attend fébrilement la visite du pape Jean-Paul II. Les médias annoncent des centaines de visiteurs, des milliers de pèlerins en quête de nourriture, boissons, drapeaux, souvenirs, médailles commémoratives...

« Les comédiens sont amateurs, le style quasi documentaire, et pourtant les deux cinéastes (le second est le chef op attitré de Fernando Meirelles, nommé à l'oscar pour l'image de La Cité de Dieu, et il adopte ici une tout autre esthétique) mitonnent une mini-comédie locale pleine de verve. Son charme doit beaucoup à la maladresse du personnage principal, loser sympathique assez vite dépassé par les événements, et à la peinture pittoresque de la communauté qui l'entoure - piliers de bistrot, douanier ripou et jeune fille qui rêve d'un ailleurs. »  Aurélien Ferenczi (Télérama)

« Cette vigoureuse moquerie, qui vire parfois à la colère, a pour objet la pauvreté et non les pauvres. (...) ce pays cruel pour ses habitants prend, devant l'objectif de Charlone, une grandeur imprévue. »
Thomas Sotinel (Le Monde)

« Les acteurs sont tous épatants (...) la satire est généreuse, et ses cibles sont atteintes avec une belle santé. » Yann Tobin (Positif)

Vendredi 25 septembre: (14h30. 20h.)

LE 4ème MORCEAU DE LA FEMME COUPEE EN TROIS

Film français de Laure Marsac (2007 : 1h10)

Avec Laure Marsac, Denis Podalydès, Claire Borotra

Inédit à Troyes


En 1ère partie, Blue jeans : court-métrage de Jacques Rozier (1957 ; 20 min.)

Voilà venir à nous, Louise Coleman, la trentaine vive et rêveuse, jamais vraiment adaptée au monde qui l’entoure.

Observons ensemble trois moments clés de sa vie, réunis autour de sa relation aux voitures.

Comment elle apprit à conduire, décidant d’acquérir une autonomie de mouvement qui lui permettrait de trouver enfin la distance juste avec son compagnon et son enfant.

Comment, munie de ce permis tout neuf, elle découvrit que se mouvoir n’était pas aussi facile que prévu, le jour où elle se retrouva seule, sur le parking d’un immense centre commercial de campagne, sans argent, sans téléphone : enfermée à l’extérieur de sa voiture.

Comment elle replongea alors dans le souvenir des heures de son enfance, où elle roulait avec sa mère, rassurée dans le coton maternant de la voiture, passagère transportée sans souci, sans attente, sans solitude.

Louise respirait alors l’air de sa mère, sa féminité et sa mélancolie. Rien n’était si grave.

Vendredi 23 octobre : (14h30. 20h.)

EL BOLA

Film espagnol d’Achero Mañas

(2003 ; 1h28 ; vost)

Avec Juan José Ballesta, Pablo Galan

4 Goyas en 2001 : meilleur film,  meilleur premier film,  meilleur scénario,  meilleur espoir masculin.
inédit à Troyes

El Bola est un garçon de douze ans, élevé dans une famille violente et sordide. Honteux de ce contexte familial, il évite ses camarades de classe. Grâce à l'arrivée d'un nouvel élève dans son école, il découvre l'amitié et une famille où la communication et l'amour prédominent. Il a alors le courage d'accepter sa situation et de l'affronter.

Soirée spéciale organisée en partenariat avec l’ORCCA,


LE DOSSIER TEXTILE (2008 ; 52’)

Documentaire d’Alain Guillon, avec la présence du réalisateur

un film soutenu par la Région Champagne-Ardenne

Co-produit par France 3 Lorraine Champagne-Ardenne

Le film examine la mécanique d’un territoire industriel. Il s’attache à décrire les rapports complexes qui se sont tissés à travers le temps entre une communauté urbaine et l’activité qui a contribué largement à la faire vivre. Le film s’intéresse aux marques subtiles qu’en portent les consciences, l’imaginaire, le vécu des habitants.

Entre 1945 et nos jours, le film scrute les ressorts de la prospérité, du déclin et des évolutions en cours…

Vendredi 6 novembre : (20h.)

Vendredi 27 novembre : (14h. 17h. 20h.)

SEMAINE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE

En collaboration avec l’association Autour de la terre

LA TUMULTUEUSE VIE D’UN DEFLATE

Un documentaire de Camille Plagnet (2009 ; 59 min. inédit en salles)

projection-débat en présence du réalisateur

Portrait tumultueux du 'Grand Z ', conducteur de la locomotive Abidjan – Ouagadougou pendant 20 ans, licencié en 1995 par la Société des chemins de Fer du Burkina Faso, à la suite de la privatisation imposée par la Banque Mondiale. Grand jouisseur impénitent, il fut alors terrassé en pleine allégresse, perdit tout, et coule depuis des jours bien sombres en attendant sa pension de retraite.

La tumultueuse vie d’un déflaté est un film né d’un auteur écrivain amateur — Grand Z — et de son ami réalisateur — Camille. Le premier, Burkinabé de cinquante-cinq ans, écrit un projet documentaire qui raconte sa vie de licencié des chemins de fer, « un déflaté », mais il ne veut pas être le réalisateur du film, il n’est pas cinéaste. À partir de son récit, son jeune ami français Camille, qui admire la dimension de « personnage » autant que la puissance de ses textes, fait le pari de filmer « ce Beckett africain ». Cela donne un film aérien sur un univers plombé où la misère sociale abîme les êtres, mais à laquelle l’incroyable vitalité poétique de Z, de ses textes, et de leurs interprétations, donne une profonde légèreté. Jean Marie Barbe (lussasdoc.com)

Vendredi 18 décembre : (14h30. 20h.)

Ciné-concert

LE LYS BRISE

(Broken blossoms)

Film de D. W. Griffith (1919 ; muet ; 1h30) avec Lillian Gish, Richard Barthelmess,

inédit à Troyes

Musique d’accompagnement composée et interprétée au piano par

Elizabeth Ramos Gonçalves

La jeune Lucy vie dans le quartier pauvre de Limehouse, avec son père Battling Burrows, un boxeur violent qui la bat. Elle fait la connaissance de Cheng, un Chinois pacifiste...

programmation 2008

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